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La Commission européenne a dévoilé jeudi des propositions visant à renforcer les capacités de cyberdéfense du bloc et à faciliter et accélérer le franchissement des frontières intérieures par les forces armées.
« L’environnement sécuritaire en Europe a radicalement changé depuis que la guerre de février dernier est revenue à nos frontières », a déclaré à la presse le chef de la diplomatie du bloc, Josep Borrell. « Nous devons adapter nos politiques de défense à ce nouvel environnement. »
Le plan verrait les États membres évaluer si leurs infrastructures de transport, des ports et aéroports aux routes, tunnels et ponts, peuvent être utilisées par des équipements militaires lourds.
Le financement de l’UE serait alors canalisé pour combler des lacunes importantes en mettant l’accent sur les infrastructures à double usage, ce qui signifie qu’elles peuvent être utilisées à la fois à des fins civiles et militaires.
Mais le problème ne concerne pas seulement l’infrastructure physique. La Commission demande également des outils numériques partagés pour rendre le plus rapide pour les États membres.
« Il faut au moins cinq jours pour une capacité militaire transfrontalière, d’un pays à l’autre. C’est trop long. Et c’est trop long parce que cela n’a pas été fait de manière numérique et nous essayons de développer des systèmes numériques partagés par tous les membres. États-Unis afin de faciliter la circulation à travers les frontières. Ce n’est pas physique, ce n’est pas un pont, ce n’est pas une route, c’est « la paperasse », comme on dit en France, c’est de la bureaucratie », a déclaré Borrell.
Sur le front de la cybersécurité, la Commission européenne a proposé la création de nouveaux instruments, notamment un centre de coordination de la cyberdéfense de l’UE ainsi qu’une cyberréserve au niveau de l’UE avec des services de fournisseurs privés de confiance pour renforcer la coopération et la coordination entre les États membres.
Le cyberespace, a souligné le commissaire au marché intérieur Thierry Breton, est désormais un « espace contesté ».
« Dans un espace contesté évidemment, il faut savoir anticiper, il faut savoir prévenir, il faut savoir se défendre, se protéger, mais parfois il faut aussi savoir attaquer. »
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