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Un Iranien coincé pendant 18 ans dans un aéroport parisien, inspirant un film de Steven Spielberg avec Tom Hanks, est décédé samedi dans l’aérogare, a annoncé un responsable de l’aéroport.
Mehran Karimi Nasseri est décédé de causes naturelles samedi peu avant midi dans le terminal 2F de l’aéroport Charles de Gaulle à l’extérieur de la capitale française, a indiqué le responsable à l’AFP.
Pris à l’origine dans un piège d’immigration – incapable d’entrer en France et sans nulle part où aller – il est devenu dépendant de son lieu de résidence inhabituel et de plus en plus une cause nationale et internationale célèbre.
Il s’appelait « Sir Alfred », et une petite section de parquet d’aéroport et de banc en plastique devint son domaine.
L’histoire particulière de Karimi Nasseri a attiré l’attention du réalisateur hollywoodien Spielberg, inspirant le film de 2004 « The Terminal », qui mettait en vedette Hanks et Catherine Zeta-Jones.
Hanks a joué un homme qui se retrouve piégé à l’aéroport JFK de New York lorsque son pays d’origine s’effondre dans la révolution.
Après avoir dépensé la majeure partie de l’argent qu’il a reçu pour le film, Karimi Nasseri est retourné à l’aéroport il y a quelques semaines, a déclaré le responsable.
Plusieurs milliers d’euros (dollars) ont été retrouvés sur lui.
Né en 1945 à Masjed Soleiman, dans la province iranienne du Khouzistan, Karimi Nasseri a élu domicile à l’aéroport en novembre 1988 après avoir volé d’Iran à Londres, Berlin et Amsterdam dans le but de retrouver sa mère.
Il avait été expulsé de tous les autres pays où il avait atterri parce qu’il était incapable de produire les bons papiers.
À l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, un réseau de soutien informel s’est constitué autour de lui, fournissant de la nourriture et une aide médicale ainsi que des livres et une radio.
En 1999, il obtient le statut de réfugié et le droit de rester en France.
« Je ne sais pas trop ce que je veux faire, rester à Roissy ou partir », a-t-il déclaré après avoir obtenu le droit de vivre en France. « J’ai des papiers, je peux rester ici, je pense que je devrais étudier attentivement toutes les options avant de prendre une décision. »
Il n’est pas parti alors.
« Il ne veut plus quitter l’aéroport », avait alors déclaré son avocat Christian Bourguet. « Il a peur d’y aller.
(AFP)
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