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Les corps des filles décapitées ont été retrouvés dans les eaux usées du camp de détention d’al-Hol, dans le nord-est de la Syrie, selon des responsables.
Les corps de deux jeunes filles égyptiennes ont été découverts dans le camp de détention d’al-Hol hébergeant des personnes liées à l’EIIL dans le nord-est de la Syrie, selon les forces de sécurité kurdes locales qui administrent l’établissement.
« Les corps de deux filles égyptiennes ont été retrouvés dans les eaux usées » du camp, a indiqué mardi 15 novembre à l’AFP une source sécuritaire kurde, sous couvert d’anonymat.
Un autre responsable du camp, qui a également requis l’anonymat par crainte de représailles, a déclaré que les filles décapitées étaient âgées de 11 et 13 ans, a rapporté l’agence de presse Associated Press.
Siamand Ali, un responsable des Forces démocratiques syriennes dirigées par les Kurdes et soutenues par les États-Unis, a confirmé les meurtres.
Le camp surpeuplé du nord-est de la Syrie abrite plus de 50 000 personnes, dont des proches de combattants présumés de l’EIIL, ainsi que des déplacés syriens et des réfugiés irakiens.
Les meurtres sont les premiers depuis que les combattants syriens soutenus par les États-Unis ont conclu un ratissage de 24 jours à al-Hol à la mi-septembre au cours duquel des dizaines de personnes ont été arrêtées et des armes ont été confisquées dans le cadre de l’opération. L’opération a eu lieu après que des cellules dormantes de l’EIIL ont commis des crimes à l’intérieur du camp.
Suite à la montée de l’EIIL en 2014 et à sa déclaration d’un soi-disant califat islamique dans certaines parties de la Syrie et de l’Irak, des milliers d’hommes et de femmes sont venus du monde entier pour rejoindre le groupe extrémiste.
L’EIIL a perdu la dernière bande de terre qu’il contrôlait autrefois dans l’est de la Syrie en mars 2019, mais depuis lors, ses cellules dormantes ont été accusées d’attaques meurtrières en Syrie et en Irak.
« Horrifié »
L’International Rescue Committee (IRC) s’est dit « horrifié » par le meurtre des filles.
« Ce dernier incident impliquant la mort d’enfants dans le camp met en évidence le besoin urgent de solutions à plus long terme pour les enfants d’al-Hol », a déclaré Tanya Evans, directrice nationale d’IRC en Syrie.
Plus tôt ce mois-ci, Médecins Sans Frontières (Médecins Sans Frontières, ou MSF) a comparé le sort des milliers d’enfants vivant à al-Hol à celui d’être dans « une prison géante à ciel ouvert ».
Les enfants représentent 64 % des résidents du camp et la moitié ont moins de 12 ans, selon MSF.
Les autorités kurdes ont appelé à plusieurs reprises les pays étrangers à rapatrier leurs citoyens des camps surpeuplés de Syrie.
Cependant, la plupart ne l’ont fait que sporadiquement, craignant des menaces à la sécurité et une réaction politique intérieure.
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