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réLe réalisateur Thomas Lawes est le proverbial one-man band de ce film muet moderne. Il a non seulement écrit, filmé, monté et composé la musique, mais est également visible jouant des claviers, des guitares et de la batterie de la partition synthwave en écran partagé sous l’action, comme un interprète funky en langue des signes. C’est une bizarrerie formelle kitsch qui ajoute d’abord une sorte d’effet de distanciation à cette simple fable urbaine, mais qui devient vite invisible (vraisemblablement moins dans les projections avec accompagnement en direct).
Ella McLoughlin joue Amaryllis, une patineuse maussade au bonnet qui vit avec sa mère alcoolique (Liz May Brice). Après avoir pénétré par effraction dans un entrepôt où le trafiquant de drogue waifish Roach (Adam El Hagar) fait des affaires, elle parvient à se faufiler pour faire des courses pour lui. Prenant une coupe, elle vise à économiser suffisamment pour déménager et, comme elle griffonne dans des extraits de journal animés, « ne plus jamais avoir à revoir ma putain de pute de mère stupide! » Mais alors que Roach commence à s’arrêter à sa porte dans son camping-car décoré de flammes, Amaryllis commence à tomber amoureuse du pousseur aux yeux de biche.
Propulsées par la musique de Lawes, les missions de trafic de drogue d’Amaryllis ont une ruée picaresque alors qu’elle patine dans la ville; le McLoughlin au visage frais, sans dialogue sur lequel s’appuyer, est expressif sans transformer le film en une session de charades prolongée. Mais le gadget d’écran partagé de Lawes n’est pas vraiment innovant – à part un moment où un rappeur dans l’action principale menace de battre son chemin à travers la fracture diégétique – et n’ajoute qu’un petit coup de pouce à une photo d’adolescent avec peu de surprise. . L’intermède de surf romantique de Cornouailles est particulièrement ringard, et il existe des solutions de contournement maladroites, comme des dialogues gribouillés sur des morceaux de papier tenus aux fenêtres. En fin de compte, c’est une meilleure publicité pour la composition de Lawes que pour sa narration.
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