À quoi ressemblent les nouvelles règles de l’UE en matière de dette et quelles sont les préoccupations

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Ursula von der Leyen

Chaque pays de l’UE devrait convenir d’un plan pluriannuel de réduction de la dette sur mesure avec la Commission européenne.

(Photo : IMAGO/NurPhoto)

Bruxelles Après plusieurs mois de retard, la Commission européenne a présenté mercredi sa proposition de réforme du pacte européen de stabilité et de croissance. Selon les informations du Handelsblatt, l’autorité bruxelloise veut donner aux Etats membres plus de flexibilité dans la réduction de la dette. Dans le même temps, les règles devraient devenir plus simples et plus contraignantes.

La surtaxe marque le véritable début du débat sur la réforme, car il est probable qu’il y aura de vives discussions sur la structure exacte. Plusieurs États, dont l’Allemagne, veulent éviter que les règles ne soient trop assouplies.

L’innovation la plus importante est l’abolition de la règle du vingtième. Jusqu’à présent, cela stipule que les pays surendettés doivent réduire leur dette totale en dessous de la limite supérieure de Maastricht de 60 % du produit intérieur brut d’ici 20 ans. Compte tenu des ratios d’endettement parfois à trois chiffres après la pandémie de corona, cet objectif est considéré comme inaccessible pour un certain nombre de pays européens.

Au lieu de cela, à l’avenir, chaque pays devrait convenir avec la Commission d’un plan pluriannuel de réduction de la dette sur mesure. Ses exigences varient en sévérité, selon le degré d’endettement du pays.

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Les États sont divisés en trois catégories : Dans le premier groupe se trouvent les pays à haut risque avec une dette nationale de plus de 90 % du produit intérieur brut. Il s’agit actuellement de la Grèce, de l’Italie, du Portugal, de l’Espagne, de la France, de la Belgique et de Chypre.

Dans le deuxième groupe se trouvent les pays dont la dette publique se situe entre 60 et 90 %. Cela inclut, par exemple, l’Allemagne (66 %). Enfin, le troisième regroupe ceux qui restent sous le plafond de Maastricht et ne sont donc pas considérés comme surendettés.

>> A lire aussi : Règles de l’UE sur la dette : 90 est le nouveau 60 – Bruxelles capitule devant la triste réalité

Tous les États surendettés doivent atteindre une trajectoire de réduction durable de la dette en quatre ans. Les pays à haut risque doivent réduire leur dette plus rapidement que les pays à risque moyen.

Le Conseil de l’UE doit approuver tout plan de réduction de la dette

La nouvelle dette annuelle ne peut pas représenter plus de trois pour cent du produit intérieur brut. En cas de violation, une procédure de déficit excessif est automatiquement engagée contre les pays à haut risque, ce qui place un pays sous la surveillance renforcée de la Commission.

Sur demande, la période d’ajustement peut être étendue à sept ans si le gouvernement peut démontrer des réformes structurelles concrètes ou des investissements qui contribuent à la viabilité à long terme de la dette. Tout plan national de réduction de la dette doit être approuvé à la majorité qualifiée au Conseil de l’UE.

La proposition de la Commission n’est pas encore un projet de loi, mais initialement seulement une communication. Les 27 ministres des Finances veulent discuter des détails lors de leur prochaine réunion en décembre. Un texte de loi est attendu au printemps au plus tôt.

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Car la réforme fait polémique. Le gouvernement fédéral a également toujours des objections au projet de commission. Au ministère des Finances de Christian Lindner (FDP), la principale crainte est que les plans de réduction de la dette ne soient pas assez ambitieux s’ils sont négociés bilatéralement entre la Commission européenne et les gouvernements nationaux.

Des doutes sur le calendrier

Le vice-président du Parlement européen, Nicola Beer (FDP), prévient qu’une telle pratique conduirait à une « politique de stabilité sans issue ». Chaque nouveau gouvernement pourrait alors renégocier les règles. « Il n’y aurait aucune trace de fiabilité. »

Les experts voient également le problème. « Nous avons besoin d’une certaine discrétion, car on ne peut pas tout faire avec des règles. Mais la question est de savoir qui l’exerce ? », déclare Jeromin Zettelmeyer, directeur de l’Institut Bruegel à Bruxelles. « Si la Commission et l’État membre s’accordent sur le plan de réduction de la dette de manière bilatérale, ce sera politiquement difficile. »

L’économiste propose donc qu’une institution nationale indépendante approuve également le plan dans chaque pays. En outre, les pays à haut risque devraient être tenus d’atteindre un budget équilibré, le soi-disant zéro noir, d’ici quelques années.

Nicola Bière

Le vice-président du Parlement européen, Nicola Beer (FDP), s’inquiète des règles prévues de l’UE en matière de dette.

(Photo : ddp/Panama Pictures)

Il y a aussi des doutes sur le calendrier. En fait, le Pacte de stabilité devrait entrer à nouveau en vigueur en 2024 – puis sous une forme rafraîchie. Les règles sur la dette ont été suspendues depuis le début de la pandémie ; plus récemment, l’exemption a été prolongée jusqu’à la fin de 2023 en raison de la guerre en Ukraine.

A Bruxelles, cependant, il est considéré comme peu probable que les actes juridiques puissent être modifiés si rapidement. Selon les cercles de l’UE, la réforme est techniquement difficile et politiquement controversée. « Cela peut prendre quelques années. »

The Liberal Beer est également sceptique : le simple fait que la Commission européenne n’ait pas encore été en mesure de présenter un projet de loi montre que les votes à ce sujet sont délicats. « Le délai visé me semble très irréaliste. »

Suite: Le gouvernement fédéral s’endette deux fois plus que prévu – Lindner veut toujours respecter le frein à l’endettement

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