Acquisition de Credit Suisse par UBS: les principaux aspects

Le rachat du Credit Suisse par UBS : un accord historique pour créer un géant bancaire en Suisse

Le rachat du Credit Suisse par UBS est un accord sans précédent dans l’histoire de la Suisse, où la banque est au cœur de l’identité nationale. Cet accord a été conclu dimanche après d’intenses négociations entre le gouvernement, les régulateurs financiers et la banque centrale. Voici les principaux points de l’accord d’une valeur de trois milliards de francs suisses (3,25 milliards de dollars).

Préserver la stabilité financière

Credit Suisse est la deuxième plus grande banque du pays et est dans la tourmente depuis deux ans. Elle fait partie des 30 institutions financières mondiales considérées comme « trop grandes pour faire faillite ». Par conséquent, son sort est non seulement décisif pour la Suisse, mais aussi pour la stabilité de l’ensemble du système financier. La faillite du Credit Suisse aurait pu provoquer des troubles économiques irréparables si la Suisse n’avait pas pris ses responsabilités au-delà de ses propres frontières. Le rachat du Credit Suisse par UBS a jeté les bases d’une plus grande stabilité tant en Suisse qu’à l’étranger.

Un géant de la gestion de patrimoine

La fusion renforce la position d’UBS en tant que leader mondial de la gestion de patrimoine avec plus de 5 000 milliards de dollars d’actifs investis. Cette fusion étend également la position d’UBS en tant que première banque universelle de Suisse et renforce sa position de plus grande banque mondiale suisse.

La dette à haut risque effacée

L’accord sera une transaction entièrement en actions. Les actionnaires du Credit Suisse recevront une action UBS pour 22,48 actions du Credit Suisse détenues. Cela équivaut à 0,76 franc suisse par action, bien en dessous du cours de clôture de vendredi de 1,86 franc suisse. Cette prise de contrôle ne sera pas soumise au vote des actionnaires, conformément à un accord conclu avec les autorités suisses et d’autres autorités de régulation. La Commission de la concurrence n’aura pas son mot à dire dans la fusion exceptionnelle entre les deux plus grandes banques du pays. Les détenteurs de dettes à haut risque du Credit Suisse sont parmi les plus grands perdants de l’accord, les autorités suisses exigeant que 16 milliards de francs d’obligations supplémentaires de niveau 1 (AT1) soient entièrement annulées. Les obligations AT1 ont été créées à la suite de la crise financière mondiale de 2008 pour faire peser le fardeau des pertes sur les investisseurs plutôt que sur les contribuables.

Dépôts protégés

La FINMA, le régulateur financier suisse, a déclaré que tous les services de la banque continueraient sans interruption. Cela garantira la protection des déposants car les comptes, les comptes de sécurité et les autres services (guichets, guichets automatiques, banque en ligne, cartes de débit et de crédit) resteront accessibles comme d’habitude. La fusion devrait être consommée d’ici la fin de 2023 si possible. Dans l’intervalle, le Credit Suisse poursuivra la mise en œuvre de son programme de restructuration en collaboration avec UBS.

Peu d’emplois

UBS reprendra la gestion de fortune, la gestion d’actifs et la banque domestique suisse au Credit Suisse, qui englobe la banque de détail et les prêts aux petites et moyennes entreprises. UBS a l’intention de réduire la taille des activités de banque d’investissement du Credit Suisse et de l’aligner sur leur culture de risque conservatrice. Cependant, ni Colm Kelleher ni Axel Lehmann n’ont donné de détails sur les suppressions d’emplois potentielles, bien que l’intention soit que la période d’incertitude soit aussi courte que possible.

100 milliards de francs suisses de liquidités

Pour faciliter la transaction, le gouvernement suisse a accordé à UBS une garantie de neuf milliards de francs suisses pour assumer les pertes potentielles résultant de certains actifs repris par UBS. La Banque nationale suisse, la banque centrale, allouera également une aide importante aux deux banques sous forme de liquidités pouvant atteindre 100 milliards de francs suisses.

Conclusion

Le rachat du Credit Suisse par UBS est un accord historique qui va créer un géant bancaire en Suisse. Cette fusion renforce la position d’UBS en tant que leader mondial de la gestion de patrimoine et renforce sa position de plus grande banque mondiale suisse. Cette transaction garantira la protection des déposants, car les comptes, les comptes de sécurité et les autres services seront accessibles comme d’habitude. Malgré les pertes potentielles résultant de certains actifs repris par UBS, le gouvernement suisse a accordé une garantie de neuf milliards de francs suisses pour faciliter la transaction. En fin de compte, cette fusion a pour objectif de renforcer la stabilité financière et de favoriser une plus grande stabilité tant en Suisse qu’à l’étranger.

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