Affaire de prêt chinois : ED dépose une plainte contre Razorpay et NBFC

Poursuite lancée contre Razorpay et trois autres entreprises indiennes dans une affaire de prêts chinois illégaux

Le Département de l’application de la loi sur le blanchiment d’argent (DE) a annoncé le dépôt d’une facture contre Razorpay, une passerelle de paiement, NBFC et trois autres entreprises indiennes contrôlées par des ressortissants chinois, suite à une enquête pour des applications de prêts chinois illégaux. Le tribunal de Bengaluru a pris connaissance de l’acte d’accusation. L’agence avait précédemment attaqué plus de Rs 77 crores de dépôts avec des passerelles de paiement et des comptes bancaires dans ces cas. Cette enquête de blanchiment d’argent fait suite à plusieurs FIR enregistrés par CID Bengaluru après des plaintes reçues de divers clients qui avaient bénéficié d’un prêt et qui avaient été harcelés par l’agent de recouvrement de ces sociétés de prêt d’argent.

Les entreprises de technologie financière (fintech) ont des accords avec les NBFC respectifs pour le décaissement des prêts par le biais d’applications de prêt numériques illégales. Selon l’ED, ces activités de prêt d’argent sont gérées illégalement par ces sociétés et les NBFC permettent à ces sociétés fintech d’utiliser leurs noms dans le but d’obtenir une commission. Une autre enquête est en cours.

Sept entités et cinq personnes ont été identifiées dans l’affaire de l’application de prêts chinois, nommant un tribunal spécial de la PMLA Bangalore.

Les prêts chinois illégaux font des victimes en Inde

Avec l’augmentation significative du nombre de prêts en ligne, les prêteurs chinois sont devenus une source de prêts immédiats pour les Indiens. Bien qu’il existe des lois indiennes spécifiques régissant les prêts et les taux d’intérêt, ces prêteurs chinois offrent des prêts à court terme à des taux d’intérêt extrêmement bas pour attirer les clients.

Cependant, de nombreux cas ont été signalés où les prêteurs chinois ont utilisé des tactiques agressives de recouvrement de créances telles que les menaces et les intimidations. La plupart des prêts offerts par ces prêteurs chinois sont non réglementés et ne respectent pas les normes de prêt en vigueur en Inde. Ces prêts peuvent conduire les emprunteurs à être endettés et à subir des conséquences financières désastreuses.

En conséquence, le gouvernement indien a pris des mesures pour réglementer les prêts en ligne et les applications de prêts numériques en établissant des limites sur les taux d’intérêt, en imposant des règles de transparence et en instaurant des mesures de protection pour les consommateurs.

Le rôle des fintech et des NBFC

Avec l’essor des applications de prêts numériques, de nombreuses entreprises fintech se sont tournées vers les NBFC (non-banking financial companies) pour obtenir des financements et des partenariats de distribution. Les NBFC ont commencé à travailler en étroite collaboration avec ces entreprises fintech pour offrir des prêts aux clients.

Cependant, avec les prêts chinois illégaux qui ont conduit à des prêts non réglementés et à des pratiques agressives de recouvrement de créances, il est devenu crucial pour les NBFC de vérifier les antécédents et les activités commerciales de ces entreprises fintech avant de les autoriser à travailler sous leur nom.

L’implication des NBFC dans les activités de prêt d’argent avec des entreprises fintech non réglementées peut avoir des conséquences désastreuses pour les emprunteurs et pour les NBFC eux-mêmes. Les NBFC doivent être diligents dans leurs contrôles avant d’offrir des financements à ces entreprises fintech pour éviter tout acte illégal.

Conclusion

Les prêts chinois illégaux ont été signalés en Inde, causant des pertes financières importantes pour les emprunteurs et des problèmes de sécurité. Les fintech et les NBFC devraient travailler en étroite collaboration pour offrir des prêts responsables et réglementés pour protéger les intérêts des consommateurs indiens.

Le gouvernement doit réglementer ces entreprises fintech pour protéger les intérêts des emprunteurs et des NBFC. Des mesures doivent être prises pour empêcher les entreprises fintech non réglementées de travailler avec les NBFC. Les emprunteurs doivent également être éduqués sur les risques potentiels des prêts en ligne et sur les pratiques de recouvrement de créances abusives.

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