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L’homme politique français et allié de premier plan d’Emmanuel Macron, François Bayrou, a déclaré mercredi qu’une affaire judiciaire de longue date pour détournement de fonds de l’UE et le scandale qui s’en est suivi ont conduit sa collègue du parti et proche associée Marielle de Sarnez à sa mort, dans un commentaire qui fait sourciller.
Bayrou, de Sarnez et plusieurs anciens députés français du parti centriste Modem font l’objet d’une enquête en France depuis 2017 pour des allégations de détournement de fonds publics. Ils ont été accusés d’avoir utilisé des postes fictifs d’assistants parlementaires au Parlement européen pour détourner 1,4 million d’euros de fonds publics de l’Union européenne.
De Sarnez est décédé plus tard d’une leucémie en janvier 2021. L’affaire judiciaire est toujours en cours.
« Il y a évidemment dans des cas comme celui-ci une dimension d’agression humaine lourde à porter », m’a dit Bayrou, dont le parti centriste Modem est l’un des principaux alliés du président Emmanuel Macron au Parlement, à la radio française.
« Dans ce genre de piège, il y a des gens avec de larges épaules, une peau épaisse, qui peuvent le supporter, et d’autres qui n’ont pas cette force, qui tombent malades, et qui meurent parfois », a-t-il ajouté.
Bayrou et de Sarnez ont dû démissionner de leurs postes au Cabinet peu de temps après que la nouvelle de l’enquête a été divulguée dans la presse en juin 2017.
Lorsqu’on lui a demandé de confirmer s’il sous-entendait que de Sarnez était décédée à cause du scandale, Bayrou a répondu: « Je ne connais pas une seule personne qui la connaisse et qui puisse dire le contraire. »
Bayrou et de Sarnez ont nié tout acte répréhensible dans l’affaire. Lundi, un procureur de la République de Paris a demandé l’ouverture d’un procès contre Bayrou et 12 autres hommes politiques français pour des allégations de « détournement de fonds publics » ou de « complicité ».
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