Dans « Ad Vitam », Guillaume Canet incarne un ex-policier parisien dont la vie bascule après une fusillade. Coécrit par Canet, ce film de Netflix mêle action intense et enjeux d’espionnage, mais souffre d’une narration déséquilibrée et de sauts temporels perturbants. Bien que les personnages soient attachants et les scènes visuellement captivantes, l’intrigue manque de profondeur et de clarté, laissant le spectateur sur sa faim malgré des promesses d’aventure palpitante.
Une aventure palpitante avec Guillaume Canet
Dans « Ad Vitam », Guillaume Canet s’illustre comme un ex-policier parisien, plongé dans une série d’événements périlleux qui remettent en question son passé. Coécrit par Canet lui-même, ce film divertissant de Netflix met en scène un héros qui doit gérer les conséquences d’une fusillade ayant conduit à son licenciement. Avec des séquences d’action allant du parkour au parapente, le long métrage réalisé par Rodolphe Lauga prend le spectateur dans une aventure trépidante, bien que parfois difficile à prendre au sérieux, oscillant entre thriller sombre et scènes d’action spectaculaires dignes de James Bond.
Des personnages attachants mais une narration déséquilibrée
Le film débute avec Franck Lazarev (interprété par Canet) menant une vie paisible, vérifiant les structures de bâtiments historiques. Sa vie bascule lorsqu’il rentre chez lui pour découvrir son appartement saccagé avec sa femme, Leo (Stephane Caillard), enceinte de leur premier enfant. Cette scène de tension est suivie d’un flashback qui retrace leur parcours au sein du GIGN, l’unité d’élite française. Bien que les personnages soient attachants et que leur camaraderie soit palpable, la structure narrative souffre d’un déséquilibre, avec des sauts temporels qui perturbent le rythme.
Alors que Franck tente de sauver sa femme des ravisseurs, il se retrouve mêlé à des enjeux d’espionnage international, ajoutant une couche de complexité à l’intrigue. Pourtant, avec une durée de 96 minutes, le film se heurte à une chronologie embrouillée qui nuit à l’expérience globale. Bien que les paysages pittoresques et les séquences d’action soient visuellement captivants, l’absence d’une direction claire laisse le public sur sa faim.
En somme, « Ad Vitam » se présente comme un film divertissant mais inabouti, manquant de la profondeur nécessaire pour vraiment captiver son audience. Malgré une production soignée et un casting convaincant, le film semble osciller entre plusieurs genres sans jamais vraiment trouver sa voix. La promesse d’une aventure palpitante se heurte à une exécution qui laisse à désirer, empêchant le film d’atteindre son plein potentiel.