Le Kindle Paperwhite de 12e génération, après trois ans d’absence, offre des améliorations notables, notamment un écran de 7 pouces avec un contraste supérieur et un processeur plus rapide. La version Signature se distingue par un capteur de lumière ambiante et un stockage de 32 Go. Bien que l’interface soit plus fluide, le transfert de fichiers et les options de personnalisation demeurent limités par rapport à des concurrents comme Kobo, rendant certaines fonctionnalités moins accessibles.
Améliorations du Kindle Paperwhite de 12e Génération
Après trois ans d’attente, Amazon a enfin mis à jour son lecteur électronique emblématique. Bien que la nouvelle gamme Kindle mette l’accent sur la première offre couleur d’Amazon, le Paperwhite a également reçu d’importantes améliorations. Avec un écran offrant un contraste supérieur et une réactivité accrue, le Kindle Paperwhite de 12e génération s’impose comme le meilleur lecteur électronique disponible sur le marché.
Comparaison entre les Modèles de Kindle Paperwhite
J’ai eu l’occasion de tester le Kindle Paperwhite Signature Edition, disponible au prix de 199,99 $, soit 40 $ de plus que le modèle de base à 159,99 $. Bien que l’écran et les composants internes soient identiques, l’édition Signature se distingue par un capteur de lumière ambiante pour un ajustement automatique de la luminosité, 32 Go de stockage (contre 16 Go pour le modèle de base), l’absence de publicités sur l’écran de verrouillage, la possibilité de charger sans fil, et une finition métallique à l’arrière. La version jade métallique que j’ai reçue était particulièrement élégante, bien que sa surface soit légèrement moins adhérente que celle du modèle en plastique standard.
Le nouveau Paperwhite arbore un écran de 300 ppp, avec une légère augmentation de la taille, passant de 6,8 à 7 pouces. Bien que cette différence soit à peine perceptible, elle permet d’afficher quelques lignes de texte supplémentaires par page. Grâce à des bordures plus fines, le nouveau modèle est légèrement plus grand et plus mince que son prédécesseur, tout en conservant une sensation de familiarité. De plus, l’écran est désormais à fleur de bordure, ajoutant une touche moderne à son design.
Un des aspects les plus remarquables de cette mise à jour est le contraste amélioré. Grâce à la technologie de transistor à film mince en oxyde, le nouveau Paperwhite offre le rapport de contraste le plus élevé de tous les lecteurs électroniques que j’ai testés. Cela se traduit par des noirs plus profonds, rendant l’expérience de lecture plus proche de celle d’une page imprimée. Les illustrations et les couvertures de livres semblent plus vives, et même les bandes dessinées et les mangas bénéficient d’une netteté accrue grâce à ce nouvel écran.
Bien que cette amélioration ne soit pas aussi spectaculaire qu’un écran couleur, elle constitue sans doute la mise à niveau la plus significative du nouveau modèle, rendant le retour à d’autres appareils, comme le Kobo Libra 2, difficile.
Amazon a également affiné l’éclairage du Paperwhite, offrant un ton plus neutre par défaut. L’éclairage de la version précédente avait une teinte légèrement froide, mais les curseurs de chaleur des deux modèles ont été augmentés, rendant les différences presque imperceptibles.
Ce modèle est également le premier Paperwhite à intégrer un processeur à double cœur. Le CPU Mediatek à 1 GHz, bien que lent pour un écran LCD, fait une grande différence sur un lecteur électronique. Amazon affirme que les temps de chargement des pages sont 25 % plus rapides, et même si cela n’est pas toujours perceptible pour le texte, j’ai été impressionné par la rapidité avec laquelle il ouvre des fichiers PDF lourds. Contrairement à l’ancienne génération, le nouveau Paperwhite gère ces fichiers avec aisance.
L’interface utilisateur semble également plus fluide. Bien qu’elle ne rivalise pas encore avec la rapidité d’un smartphone, la navigation dans les listes de livres et les menus est nettement améliorée, offrant une expérience utilisateur agréable.
Amazon annonce une autonomie de 12 semaines pour le Paperwhite, mais cela nécessite une utilisation limitée. Après une heure de lecture avec une luminosité de 75 %, j’ai constaté une perte de 5 % de la batterie, ce qui pourrait signifier environ trois semaines d’utilisation régulière.
Pour les utilisateurs de Kindle, les fonctionnalités du nouveau Paperwhite seront familières. Cependant, ceux qui migrent depuis des concurrents comme Kobo pourraient rencontrer des frustrations. Le transfert de documents, comme les fichiers PDF, est plus complexe, nécessitant l’utilisation des services en ligne d’Amazon, ce qui peut s’avérer encombrant.
Les options de personnalisation du texte sont également moins étendues par rapport aux appareils Kobo, qui offrent des réglages plus fins. Bien que le Paperwhite permette d’enregistrer des ajustements en tant que thèmes personnalisés, la limitation à seulement cinq thèmes peut être frustrante.
Enfin, l’emprunt de livres de bibliothèque est plus simple sur un Kobo. Contrairement à la fonctionnalité intégrée d’Overdrive sur les appareils Kobo, le Paperwhite nécessite l’utilisation de l’application Libby sur un appareil séparé pour explorer et emprunter des titres, ce qui peut être contraignant.