Andy McCarthy, ancien procureur fédéral, soutient la légitimité du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) face aux critiques des démocrates. Il souligne que le DOGE, créé par un décret de Trump, est crucial pour le bureau exécutif. Malgré des attaques juridiques et des tensions avec les syndicats, McCarthy affirme que des décisions judiciaires pourraient atténuer ces oppositions. Des manifestations ont eu lieu en réponse à des fermetures d’agences potentielles, accentuant la pression sur le DOGE.
Le DOGE : une entité gouvernementale légitime selon Andy McCarthy
Lors d’une intervention sur « Fox and Friends », l’ancien procureur fédéral Andy McCarthy a défendu la légitimité du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), contredisant les critiques formulées par certains démocrates et groupes de gauche influents. Selon lui, le DOGE, établi par un décret exécutif du président Donald Trump le 20 janvier, est un élément essentiel du bureau exécutif à la Maison Blanche.
Les défis juridiques face au DOGE
McCarthy a commenté les attaques juridiques dirigées contre le DOGE, notant que les opposants utilisent leurs importantes ressources pour freiner le fonctionnement de cette entité. Il a souligné que malgré ces obstacles, des décisions judiciaires claires pourraient réduire l’impact de ces contestations. “C’est un organisme gouvernemental qui répond directement au président et qui supervise les agences exécutives,” a-t-il déclaré. “L’idée qu’un fonctionnaire exécutif ne puisse pas s’intéresser à ce qui se passe dans ces agences est absurde.”
Un mémo récent du Bureau de la Gestion du Personnel (OPM) a également indiqué que les directeurs de l’information au sein des agences devraient être reclassés en tant que nominations politiques dans le cadre de leurs interactions avec le DOGE. Cependant, un juge fédéral a prolongé le délai pour une offre de rachat destinée à plus de deux millions de fonctionnaires fédéraux, suite à une action en justice de la Fédération Américaine des Employés du Gouvernement. Cela montre l’ampleur des tensions entre les initiatives du DOGE et les préoccupations soulevées par les syndicats.
McCarthy a suggéré que les différends concernant le DOGE pourraient prendre du temps à se résoudre, surtout avec la possibilité que des juges préfèrent un traitement ordinaire des affaires plutôt qu’une approche accélérée. Pendant ce temps, des manifestations ont eu lieu devant le siège de l’USAID et du Département du Trésor, suite à des annonces concernant des fermetures potentielles d’agences, ajoutant une pression supplémentaire sur le DOGE.