Arjun Kapoor se réinvente en tant qu’antagoniste dans « Singham Again », un film de Rohit Shetty, marquant un tournant dans sa carrière. Ce projet s’inscrit dans une franchise policière populaire et présente un casting prestigieux. Kapoor, qui a connu des difficultés au box-office, cherche à relever de nouveaux défis en incarnant un méchant clair et direct. À 39 ans, il voit cette opportunité comme une façon d’explorer un rôle différent tout en restant ouvert à divers choix futurs.
Arjun Kapoor se réinvente comme antagoniste dans « Singham Again »
L’acteur bollywoodien Arjun Kapoor explore un nouveau territoire en incarnant le redoutable Danger Lanka dans « Singham Again », réalisé par Rohit Shetty. Ce rôle marque une divergence audacieuse par rapport à ses précédents personnages héroïques.
Ce film représente la cinquième addition à l’univers cinématographique policier de Shetty, qui a débuté avec « Singam » en 2010. La saga a continué avec « Singham » en 2011 et « Singham Returns » en 2014, mettant en vedette Ajay Devgn dans le rôle emblématique de Bajirao Singham, un commissaire de police intègre de Shivgarh. « Simmba » (2018) a ensuite tourné l’attention vers Ranveer Singh, un inspecteur corrompu, tandis que « Sooryavanshi » (2021) a introduit Akshay Kumar dans le rôle de DCP Veer Sooryavanshi.
« Singham Again » propose un casting impressionnant, incluant des stars telles que Devgn, Singh, Kumar, Deepika Padukone, Kareena Kapoor Khan, Jackie Shroff, Tiger Shroff, et bien sûr, Kapoor.
Une carrière en mutation et des choix audacieux
Arjun Kapoor a fait ses débuts dans l’industrie cinématographique en travaillant en coulisses sur des productions telles que « Kal Ho Naa Ho » (2003) et « Salaam-e-Ishq » (2007). Il a fait le saut vers l’acteur en 2012 avec « Ishaqzaade », qui lui a valu des critiques élogieuses et un succès commercial. Ses performances dans « Gunday » et « 2 States » ont également contribué à solidifier sa position dans le milieu.
« Singham Again » arrive à un moment crucial pour Kapoor, qui a traversé une période difficile au box-office. « Je voulais me lancer un défi. J’avais soif de quelque chose de radical pour retrouver l’excitation de briller sur grand écran, » a-t-il déclaré. « Quand des films ne fonctionnent pas comme prévu, on réalise que le public peut ressentir une certaine fatigue. »
Accepter un rôle de méchant dans une grande franchise représente un tournant significatif dans sa carrière. « C’est un peu atypique pour un jeune héros de se glisser dans un rôle comme celui-ci. C’est agréable d’être l’outsider, » a-t-il exprimé. « Je ne vais pas mentir, je voulais que ce film me propulse à un niveau supérieur. »
Le personnage exigeait de Kapoor une présence physique marquée. « Rohit voulait que ma physicalité soit impressionnante face aux autres personnages. Ce n’était pas une performance introspective, car j’avais peu de temps à l’écran pour établir ma présence. »
Contrairement aux rôles précédents aux nuances morales ambiguës, le personnage de Kapoor dans « Singham Again » est un antagoniste clair et direct. « Ce n’est pas un personnage nuancé. Il est noir et blanc dans son esprit. Pour lui, il est le héros, mais aux yeux de la société, il est un méchant, » a-t-il expliqué.
Le succès de « Singham Again » a ouvert la voie à d’autres propositions de rôles d’antagoniste, mais Kapoor reste prudent dans ses choix futurs. « Je souhaite explorer davantage les rôles d’antagoniste, mais je ne veux pas être enfermé dans ce type de personnage. J’aspire à jouer une variété de rôles. »
À 39 ans, Kapoor voit son rôle de vilain comme une belle opportunité. « À cet âge, les grands films pour incarner un antagoniste sont rares. C’est excitant de pouvoir jouer ce type de personnage jeune, cela repousse mes limites en tant qu’acteur. »
Pour l’avenir, Kapoor est impatient de participer à la suite de « No Entry » avec Varun Dhawan et Diljit Dosanjh, sous la direction d’Anees Bazmee. Il envisage également des projets dans le streaming, tout en attendant le bon moment. « Je suis passionné par cet espace, car il permet de créer des personnages profonds et de les présenter au public d’une manière évolutive, » a-t-il ajouté.
En analysant l’évolution du paysage cinématographique indien post-pandémique, Kapoor note un changement dans les comportements du public. « Avant la pandémie, regarder des films à la maison était peu fréquent. Aujourd’hui, les spectateurs se sont accoutumés à consommer du cinéma depuis chez eux, » a-t-il conclu.