Président Biden exprime sa solidarité avec les Ouïghours
Le président américain, Joe Biden, a exprimé sa « solidarité » envers la minorité ouïghoure de Chine, assiégée dans un message adressé aux musulmans du monde entier qui célèbrent le mois sacré de Ramadan. Cette déclaration intervient à un moment de forte tension entre les deux pays.
Des groupes de défense des droits ont signalé que les Ouïghours sont soumis à des conditions de détention extrêmes dans des camps de travail forcés et sont interdits d’exprimer leur culture. Pékin, de son côté, a nié toute forme de répression en affirmant que toute mesure de sécurité dans leur région du Xinjiang est en réponse à une menace terroriste.
Les États-Unis, cependant, soutiennent que les Ouïghours sont victimes d’un génocide par les autorités communistes chinoises. Dans son message, le président Biden a déclaré que les États-Unis sont solidaires des musulmans qui continuent de faire face à l’oppression, y compris les Ouïghours en République populaire de Chine.
Le message de Biden s’inscrit dans la continuité des déclarations de la Maison Blanche au sujet des droits humains en Chine depuis le début de l’administration Biden. Il suggère également un effort concerté pour amener la communauté internationale à s’opposer à la façon dont Pékin traite les minorités ethniques en Chine.
Les États-Unis continuent de discuter avec leurs partenaires internationaux pour mettre la main sur les violations des droits de l’homme en Chine, affirmant que les États-Unis se battront pour promouvoir leurs valeurs fondamentales en faveur de la liberté, de la démocratie et des droits humains dans le monde.
La situation des Ouïghours de Chine
Le Xinjiang, une région autonome située dans le nord-ouest de la Chine, constitue la patrie des Ouïghours, une minorité ethnique majoritairement musulmane. Les Ouïghours ont été accusés de promouvoir un mouvement séparatiste, violent et extrémiste, une accusation que les organisations de défense des droits humains ont largement contestée.
En réponse, les autorités chinoises ont intensifié leur contrôle sur la région du Xinjiang en imposant des politiques répressives telles que la surveillance de masse, les détentions arbitraires et les restrictions à la pratique religieuse.
Selon des informations crédibles, les caméras de surveillance et les systèmes de reconnaissance faciale ont été installés dans toutes les rues de la région, ce qui permet aux autorités chinoises de contrôler les mouvements des habitants. Les personnes qui cherchent à quitter la région peuvent être soumises à des contrôles intensifs aux points de contrôle.
Les Ouïghours qui ont été envoyés dans des camps de travail forcé ont fait état de conditions de détention extrêmement difficiles. Les travailleurs sont souvent soumis à des journées de travail harassantes, ainsi qu’à diverses formes de torture physique et mentale.
En outre, plusieurs programmes de « rééducation » ont été mis en place dans la région pour « éduquer » les minorités ethniques, notamment les Ouïghours, à devenir des citoyens chinois « plus loyaux ». Ces programmes semblent avoir été utilisés pour justifier les détentions arbitraires en masse de personnes de la région.
Ces programmes ont été vivement critiqués par des organisations de défense des droits humains, qui les considèrent comme des pratiques de détention arbitraire et de déplacement forcé de populations.
L’impact des tensions sur la communauté internationale
Ces tensions entre les États-Unis et la Chine ont des répercussions mondiales et sont susceptibles de changer les relations économiques et politiques entre les deux nations.
Les États-Unis ont maintenu des sanctions contre les responsables chinois qui ont été impliqués dans la répression des minorités ethniques au Xinjiang, tout en instaurant des tarifs douaniers sur les produits chinois. Le gouvernement chinois a répondu en imposant des sanctions à des fonctionnaires et des organisations américaines.
Bien que les tensions entre les États-Unis et la Chine aient des implications mondiales, l’impact de la répression des minorités ethniques dans la région du Xinjiang va bien au-delà du conflit entre les deux pays en question. La détention de masse de personnes dans la région a fortement perturbé la vie de nombreuses familles et de communautés entières.
Les entreprises qui ont des fournisseurs en Chine ont également été confrontées à une pression croissante de la part des gouvernements et des consommateurs pour qu’elles s’abstiennent de faire affaire avec des fournisseurs impliqués dans la répression des minorités ethniques de la région du Xinjiang.
En fin de compte, la répression des minorités ethniques au Xinjiang est un problème mondial qui exige une réponse concertée de la communauté internationale. Les déclarations et les sanctions ne suffiront pas à régler ce problème, qui exige un effort conjoint pour promouvoir les droits de l’homme et garantir une justice pour les minorités ethniques de la région.
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