Blake Lively explore les relevés d’appels de Justin Baldoni pour renforcer sa défense contre une campagne de diffamation.

Blake Lively explore les relevés d'appels de Justin Baldoni pour renforcer sa défense contre une campagne de diffamation.

Blake Lively engage une action en justice contre Justin Baldoni, l’accusant de diffamation et de harcèlement à la suite de ses plaintes sur le tournage de « It Ends With Us ». Ses avocats demandent des relevés téléphoniques de Baldoni et d’autres associés pour prouver l’existence d’une campagne orchestrée contre elle. Lively vise également des fournisseurs de services de télécommunication et un consultant en gestion de crise, tandis que son équipe prévoit de modifier sa plainte dans les jours à venir.

Une bataille juridique intense entre Blake Lively et Justin Baldoni

Les avocats de Blake Lively ont lancé une assignation mercredi pour obtenir les relevés téléphoniques de Justin Baldoni, dans le but de soutenir leur accusation selon laquelle il aurait orchestré une campagne de diffamation à son encontre.

Des allégations sérieuses de harcèlement et de diffamation

Lively poursuit son réalisateur et co-star du film « It Ends With Us », alléguant que Baldoni, ainsi que ses publicistes et collaborateurs, l’ont dénigrée en ligne en représailles à ses plaintes de harcèlement sexuel sur le tournage.

Les avocats de Lively détiennent déjà un volume important de messages texte provenant de Jennifer Abel, l’une des publicistes de Baldoni. Ces messages évoquent des stratégies visant à « enterrer » et « détruire » Lively, bien qu’ils ne révèlent pas nécessairement l’ensemble du tableau concernant la mise en œuvre de cette campagne.

En outre, Lively a également envoyé des assignations à trois grands fournisseurs de services de télécommunication — AT&T, Verizon et T-Mobile — demandant des relevés relatifs à Baldoni, au producteur Jamey Heath, ainsi qu’à Steve Sarowitz, co-fondateur de Wayfarer Studios. Les assignations incluent également les relevés d’Abel et de la publiciste Melissa Nathan.

Un porte-parole de Lively a affirmé : « Les relevés téléphoniques des défendeurs montreront l’ensemble des acteurs impliqués dans cette campagne de diffamation contre Mme Lively. Ces documents fourniront des preuves essentielles et irréfutables, non seulement sur l’identité des responsables, mais aussi sur le timing, le lieu et les modalités de leur plan de représailles. »

L’équipe juridique de Lively a également ciblé deux fournisseurs d’accès Internet, Cloudflare et AOL, ainsi que Jed Wallace, un consultant en gestion de crise, qui est accusé d’avoir mobilisé une « armée numérique » contre Lively au nom de Baldoni. Wallace a nié toute implication et a lui-même engagé une action en diffamation contre Lively.

Les avocats de Lively, Mike Gottlieb et Esra Hudson, ont déclaré : « Mme Lively a lancé une enquête qui mettra en lumière les individus, les stratégies et les méthodes employées pour ‘détruire’ et ‘enterrer’ sa réputation et celle de sa famille au cours de l’année passée. »

Le porte-parole a également précisé que l’implication de Wallace était documentée dans des messages déjà récupérés par l’équipe de Lively, où il aurait réussi à « changer le récit ».

« Nous sommes impatients d’explorer plus en profondeur le modèle commercial de Jed Wallace et de comprendre comment il a cherché à détourner l’attention des véritables accusations de harcèlement sexuel et de représailles portées par Mme Lively, » a ajouté le porte-parole, exprimant son enthousiasme pour le début de cette enquête.

En ce qui concerne Baldoni, son équipe n’a pas encore réagi à cette nouvelle évolution des événements.

Les relevés téléphoniques pourraient fournir des métadonnées concernant les appels et messages, révélant qui a communiqué avec qui, et à quel moment, bien que le contenu des messages ne soit pas nécessairement inclus. Les deux parties pourraient également chercher à obtenir des informations de communication directement l’une de l’autre pendant la procédure judiciaire.

L’équipe de Lively prévoyait de déposer une plainte modifiée ce vendredi. Cependant, elle a demandé une extension jusqu’au 5 mars pour répondre à de nouvelles allégations. Bien que l’équipe de Baldoni n’ait pas contesté cette demande, le juge Lewis J. Liman a réduit l’extension à seulement quatre jours supplémentaires. La nouvelle date limite pour la plainte modifiée est désormais fixée à mardi.