Blinken, le chef de la diplomatie américaine, pose ses pieds en Israël

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense ont rencontré des responsables au milieu d’une escalade des tensions, marquée par des attaques réciproques entre Israël et le Hezbollah. Des roquettes ont été tirées sur Tel Aviv, provoquant des alertes aériennes, tandis qu’Israël a ciblé des installations du Hezbollah à Beyrouth. Au moins 13 personnes ont été tuées lors des frappes israéliennes près de l’hôpital Hariri. La situation à Gaza s’est également aggravée avec des pertes humaines significatives.

Le secrétaire d’État américain a prévu des échanges avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant durant sa visite. Préalablement, une alerte aérienne a été déclenchée à Tel Aviv, en réponse à des roquettes tirées par le Hezbollah depuis le Liban qui ont touché la région de Nirit, à la périphérie de la ville. En réciprocité, Israël a intensifié ses frappes dans le sud de Beyrouth.

  • Le Hezbollah dispose d’un stock d’argent et d’or sous un hôpital.
  • ‘Beyrouth en feu’
  • Une ministre du Likoud appelle à un ‘retour à Gaza’ lors d’une rencontre avec des colons de droite.

D’après les déclarations du ministère libanais de la Santé, au moins 13 personnes ont perdu la vie lors d’un bombardement israélien à proximité de l’hôpital Hariri à Beyrouth, et 57 autres ont été blessées. L’armée israélienne a également confirmé des frappes visant des installations navales du Hezbollah dans le sud de la ville. Parmi les cibles, se trouvaient des vedettes militaires et un centre d’entraînement, ainsi que des dépôts d’armes et des centres de commandement de la milice libanaise.

Fonds et or cachés sous l’hôpital

Dans un bunker sous un autre hôpital au sud de Beyrouth, le Hezbollah a dissimulé des liquidités et de l’or d’une valeur estimée à plusieurs centaines de millions de dollars, a indiqué le porte-parole militaire, le général Daniel Hagari. Il a appelèrent le gouvernement libanais et les organisations internationales à empêcher le Hezbollah d’utiliser ces biens à des fins d’activités terroristes contre Israël. L’armée de l’air surveille la situation, mais n’a pas l’intention d’attaquer l’hôpital. Hagari a insisté sur le fait qu’Israël n’est pas en guerre contre le peuple libanais.

En réponse, le directeur de l’hôpital, Fadi Alameh, a réfuté ces accusations et a déclaré avoir ordonné une évacuation préventive de l’établissement. Il a affirmé que l’hôpital n’avait pas d’affiliation politique et a appelé à une fouille des lieux par l’armée libanaise.

Explosions entendues à Tel Aviv

Des détonations ont retenti au centre de Tel Aviv, selon un reporter de l’agence de presse allemande sur place. Après la sonnerie des sirènes, l’armée israélienne a annoncé que cinq projectiles tirés depuis le Liban avaient été détectés dans le centre du pays, dont la plupart ont été interceptés, à l’exception d’un qui est tombé en terrain découvert. Ces attaques auraient été dirigées contre la base Glilot de l’unité 8200 du renseignement militaire israélien. Par ailleurs, d’autres projectiles ont été lancés vers le nord d’Israël et le Golan, dont certains auraient également été interceptés.

Dans le même temps, au moins cinq personnes auraient été tuées dans des frappes israéliennes dans le nord de Gaza, selon des secouristes du Croissant-Rouge palestinien, qui ont décrit des scènes dévastatrices lors du transport des corps, y compris des enfants. Environ 27 personnes auraient été blessées dans le secteur de Jabaliya, mais l’armée israélienne n’a pas fait de commentaire immédiat sur ces événements.

Avis à la population par l’armée israélienne

Des habitants de Beit Lahia ont rapporté que des tracts distribués par l’armée israélienne leur demandaient de quitter leurs logements sans délai, les dirigeant vers l’hôpital indonésien. Malheureusement, plusieurs personnes déplacées ont été touchées par des tirs. Il est important de noter qu’il n’a pas été possible de vérifier ces informations de manière indépendante, et aucun commentaire n’a été émis par les autorités sanitaires contrôlées par le Hamas.

Cette escalade de violence est survenue après les attaques meurtrières du Hamas et d’autres groupes extrémistes de Gaza en Israël le 7 octobre, qui ont causé la mort de 1 200 personnes et la prise d’otages de 250 autres. La réponse d’Israël vise à démanteler le Hamas, qui dirige la bande de Gaza depuis des années.