Budget de l’Union 2023-2024 : Mesures que FM Sitharaman peut prendre pour garantir la « facilité de faire la charité » en Inde | Nouvelles des affaires en Inde


Par Pallav Pradyumn Narang
Le secteur à but non lucratif a joué le rôle d’augmenter les capacités du gouvernement dans la prestation de services du dernier kilomètre et d’atteindre les segments mal desservis de la population. Un secteur à but non lucratif plus fort et plus dynamique peut aider à relever certains des défis sociaux et économiques les plus urgents auxquels l’Inde est confrontée, tels que la pauvreté, les inégalités et le manque d’accès aux services de base.
Alors que les entreprises à travers l’Inde ont grandement bénéficié de l’accent mis par le gouvernement sur la réduction des coûts fiscaux et la simplification de la conformité dans le cadre de son « la facilité de faire des affaires« , le secteur à but non lucratif n’a pas reçu la même attention douce, de sorte qu’il y a actuellement peu de « facilité de faire de la charité » en Inde.
Le secteur caritatif en Inde est actuellement confronté à des défis importants en raison de la quantité croissante de réglementations et de taxes imposées aux institutions caritatives. Il est donc difficile pour les petites organisations de fonctionner de manière efficace et efficiente, car elles sont tenues de respecter des normes de conformité plus élevées. Le problème est encore aggravé par le fait que ces institutions manquent souvent des ressources nécessaires pour se conformer correctement à la réglementation, ce qui entraîne une baisse des services qu’elles sont en mesure de fournir aux communautés qu’elles desservent.
De plus, les institutions qui ne respectent pas les réglementations fiscales peuvent voir leurs exonérations fiscales retirées, ce qui pourrait finalement les obliger à fermer et à cesser toutes leurs activités. C’est une tendance inquiétante. Il est donc essentiel que le gouvernement prenne des mesures pour régler ce problème et fournisse un soutien au secteur caritatif afin d’assurer sa viabilité continue et sa capacité à servir les collectivités qu’il dessert.
Pour faciliter l’existence de ces institutions, le gouvernement devrait prendre certaines mesures. Premièrement, le gouvernement devrait fournir des conseils et un soutien aux institutions dans la compréhension de la réglementation, en particulier dans le contexte de l’arrêt de l’honorable Cour suprême dans le cas des organisations caritatives travaillant à l’avancement de tout autre objet de services publics généraux (GPU) . Cela aiderait à clarifier les exigences de conformité et à garantir que les organisations à but non lucratif sont en mesure d’opérer dans le cadre légal.
Deuxièmement, le gouvernement devrait envisager d’offrir des exemptions aux règlements pour les petites institutions caritatives qui font face à d’énormes pressions pour se conformer aux stipulations supplémentaires prescrites par la Loi de l’impôt sur le revenu. Pour les entités dépendantes de financements étrangers, il a été particulièrement difficile de naviguer dans les lois et réglementations fiscales complexes. Exempter les petites institutions de certaines exigences réglementaires pourrait aider à alléger une partie du fardeau financier et leur permettre de se concentrer sur leur travail caritatif.
Troisièmement, le gouvernement devrait éviter de créer des règlements qui tendent à jeter le bébé avec l’eau du bain. Par exemple, les dispositions relatives au réenregistrement périodique vont imposer un coût important à la fois sur le temps et sur les ressources disponibles auprès des organisations caritatives. Cela pourrait entraîner une charge administrative importante pour les institutions caritatives, en particulier celles qui ont déjà du mal à se conformer à la réglementation en vigueur. Au lieu de cela, le gouvernement devrait envisager de mettre en œuvre un processus d’enregistrement limité dans le temps et fondé sur des règles et de réduire la fréquence des réenregistrements pour alléger le fardeau des OBNL. D’autres exigences similaires et dispositions strictes introduites dans les budgets récents doivent également être revues.
Enfin, le gouvernement devrait envisager d’introduire un programme de « facilité de faire de la charité » pour simplifier la conformité et réduire la charge pesant sur les institutions caritatives en Inde. Cela pourrait inclure la réduction du nombre de formulaires à remplir, l’allégement des exigences de dépôt et la réduction des frais généraux administratifs de ces OBNL. Ces mesures faciliteraient le fonctionnement des institutions caritatives et leur permettraient de mieux servir leurs communautés.
En plus des mesures décrites ci-dessus, le gouvernement pourrait également envisager de fournir plus de soutien et de ressources aux OBNL. Cela pourrait inclure un financement pour la formation et le renforcement des capacités, ainsi qu’une assistance technique pour aider les OBNL à comprendre et à respecter les réglementations. Le gouvernement pourrait également mettre en place une équipe de soutien dédiée pour fournir des conseils et une assistance aux OBNL sur les questions fiscales et de conformité.
En mettant en place des mesures pour simplifier la conformité et alléger le fardeau des institutions caritatives, le gouvernement peut aider ces organisations à se concentrer sur leur mission cruciale de servir leurs communautés. Cela créera un environnement plus favorable pour les institutions caritatives en Inde, leur permettant de fonctionner de manière plus efficace et efficiente et, en fin de compte, d’apporter une plus grande valeur à la société dans son ensemble.
L’auteur est CA et associé chez CNK.





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