Cette terre est notre terre – mais la cupidité l’emporte sur la liberté | Propriété foncière


Concernant votre rapport (Parc national de Dartmoor pour payer les propriétaires fonciers pour autoriser le camping sauvage, 19 janvier), il semble que les autorités locales et les tribunaux ignorent le principe selon lequel tout le monde a un droit égal à la vie. Il semble que nous n’ayons pas le droit d’être sur cette planète sans la permission des propriétaires terriens.

Personne n’a fait la terre ou créé sa valeur ; cela devrait être notre patrimoine commun. L’injustice économique séculaire découle de la propriété privée de la terre par quelques-uns. Elle a conduit à un transfert inexorable de richesses vers les propriétaires terriens, sans qu’ils lèvent le petit doigt, si ce n’est pour augmenter les loyers. La seule solution juste et pratique est de taxer les valeurs foncières, de transférer cette richesse non gagnée et non méritée au plus grand nombre.
Pierre Reilly
Président, Labour Land Campaign

L’affaire contre le camping sauvage à Dartmoor a été portée pour des raisons écologiques. Ou alors j’ai pensé. Cependant, il semble maintenant qu’être compensé financièrement soit acceptable. Une fois de plus, la cupidité triomphe du bien-être.
Linda Gresham
Birmingham

Votre article (Des milliers de personnes marchent à travers le Dartmoor pour exiger le droit de camper dans la nature, 21 janvier) me rappelle l’idée qu’au fil des siècles, les riches et les puissants ont discrètement récupéré des droits qui étaient historiquement détenus par toutes les personnes en commun.

De nombreux lecteurs, en particulier des Américains comme moi dont la connaissance de l’histoire du Royaume-Uni est limitée, seraient intéressés de lire dans le Guardian une analyse par un ou plusieurs historiens de la bataille du camping sauvage à Dartmoor. Les historiens des biens communs et de leur empiètement pourraient certainement fournir une perspective précieuse à ceux qui souhaitent mieux comprendre les développements récents.

Le peu que je sais vient de la lecture du livre de Lewis Hyde Common As Air, dans lequel il suggère que la loi sur le droit d’auteur a été militarisée au fil du temps pour empiéter sur les droits de propriété intellectuelle, qui a également une forte histoire, comme certaines terres, d’être détenue en commun.
Paul Dobs
Relanges, France



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