Chers conservateurs, nous avons l’air incompétents et égocentriques. En votant pour notre chef, mettez le pays en premier

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Chers collègues conservateurs,

Cette semaine sera la 13e fois depuis que j’ai rejoint le Parti conservateur en 1975 qu’un nouveau chef est élu ou qu’un titulaire fait face à un défi à la direction. Six de ces occasions se sont produites au cours des six dernières années seulement.

Nous savons tous que cela ne peut plus durer. Notre pays fait face à des menaces économiques et stratégiques aussi graves que toutes celles que j’ai vues de mon vivant. Notre parti risque d’être qualifié pendant une génération de divisé, complaisant et indifférent aux besoins de la nation.

S’il vous plaît, lorsque vous faites votre choix, mettez le pays en premier. Chacun d’entre nous s’est lancé en politique parce que nous voulions rendre le Royaume-Uni plus prospère et plus sûr, pour améliorer la vie de nos concitoyens. Pourtant, au cours des dernières semaines, nous avons semblé incompétents, aux oreilles creuses et obsédés par les perspectives de notre parti au moment même où des millions de ménages s’inquiètent de savoir comment régler leurs factures de nourriture, de carburant et de logement. Même ceux qui ont la chance d’avoir un revenu décent et une hypothèque remboursée s’inquiètent pour ceux qui n’en ont pas. Après tout, ils incluent nos propres enfants et petits-enfants.

Chaque fois qu’un député conservateur parle publiquement de la façon dont tel ou tel candidat nous aidera à éviter la défaite électorale, il ajoute au ressentiment et à la rage d’un nombre croissant de citoyens que notre parti ne pense plus à l’intérêt national. Se concentrer sur ce qui est bon pour le pays est moralement la bonne approche et la meilleure façon d’endiguer et d’inverser l’effondrement du soutien électoral au parti conservateur.

Alors, permettez-moi de suggérer trois tests pour aider à juger si un candidat serait le bon Premier ministre pour notre pays.

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Premièrement, le gouvernement qu’ils dirigeraient serait-il compétent ? Le nouveau Premier ministre héritera d’une liste impressionnante de défis : les finances des ménages et des entreprises sous une pression aiguë avec des millions de personnes qui se tournent vers le gouvernement pour obtenir de l’aide ; un système de santé et de protection sociale qui, malgré des sommes record, est visiblement en difficulté ; l’inflation au plus haut niveau depuis des décennies ; et des finances publiques fragiles.

Le nouveau Premier ministre devra faire preuve de concentration, de discipline, d’endurance et de la capacité de combiner une compréhension de la situation dans son ensemble avec l’attention la plus rigoureuse aux détails. Il ou elle devra être capable de diriger et de façonner l’appareil gouvernemental pour s’assurer que les politiques sont mises en œuvre efficacement, et que des slogans ambitieux tels que « nivellement par le haut » et « zéro net » sont transformés en plans opérationnels détaillés avec des voies critiques, des repères et des calendriers. – et des lignes de responsabilité claires pour tenir les ministres et les fonctionnaires responsables de la mise en œuvre de ces plans dans la pratique.

Le 10 Downing Street ne peut plus être un terrain de jeu pour des combats de gangs entre claques rivales de conseillers. Margaret Thatcher et Bernard Ingham, son attaché de presse chevronné, n’auraient pas un seul instant toléré un tel état de choses et le nouveau Premier ministre non plus.

Deuxièmement, peut-il constituer et diriger une équipe efficace ? Alors que notre pays est aux prises avec des crises économiques et sécuritaires, le prochain cabinet doit inclure les hommes et les femmes les plus talentueux disponibles – de la gauche, de la droite et du centre du parti conservateur. Restreindre la promotion à l’une ou l’autre faction serait un acte d’irresponsabilité grotesque.

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Les meilleurs chefs ne craignent pas de s’entourer de lieutenants capables et ambitieux. Ils apprécient les défis et les débats, car cela permet de tester les arguments et les politiques et rend plus probable un résultat positif.

Quel candidat sera le plus disposé à aller au-delà de ses propres partisans de campagne et le mieux à même de persuader ses adversaires de rejoindre une équipe unie ?

Troisièmement, le nouveau premier ministre aura-t-il l’intégrité nécessaire pour diriger notre pays, surtout en ces temps difficiles ?

Aussi habile que soit la gestion économique du chancelier, la réalité est que des choix très douloureux en matière de fiscalité et de dépenses nous attendent. Nous avons emprunté d’énormes sommes d’argent pour protéger les personnes et les entreprises du pire impact de Covid et des prix records de l’énergie – à juste titre. Mais c’est de l’argent qui ne peut pas être dépensé deux fois. Elle doit, un jour, être remboursée. En attendant, nous devons payer des intérêts sur les milliards de livres que nous avons empruntés. Certains des espoirs que nous avions d’un niveau de vie plus élevé, d’une augmentation des dépenses publiques et d’une baisse des impôts seront, par conséquent, anéantis ou, au mieux, reportés.

Le Premier ministre devra être brutalement honnête avec le public et en même temps avoir les pouvoirs de persuasion, d’intelligence émotionnelle et d’empathie pour convaincre les gens qu’il ou elle se rend compte à quel point c’est difficile pour eux mais que néanmoins ces décisions sont inévitables si le pays va sortir de ses crises actuelles.

Aussi habile que soit le nouveau premier ministre, cela ne fonctionnera que si le public a suffisamment confiance en son intégrité pour croire ce qu’on lui dit.

Au cours des quinze derniers jours, j’ai perdu le compte du nombre de personnes, de nombreux partisans conservateurs de longue date, qui m’ont arrêté dans la rue, sur le quai de la gare, au gymnase et au supermarché, pour exprimer mon désespoir face à l’état du pays et mon incrédulité , mêlé de mépris, à ce qui est arrivé à notre parti.

Cette semaine, nous avons une chance d’arrêter la pourriture. Pour le bien de notre pays, s’il vous plaît faites votre part.

  • David Lidington a été le député conservateur d’Aylesbury de 1992 à 2019

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