Chip Roy, représentant républicain du Texas, souhaite abroger la loi FACE, utilisée par l’administration Biden pour poursuivre des manifestants pro-vie. Il appelle ses collègues du GOP à se prononcer sur cette législation, qu’il a réintroduite, affirmant qu’elle a été politisée. Roy prévoit une pétition de décharge pour avancer le projet de loi, soulignant que 97 % des poursuites sous cette loi ont ciblé des manifestants pro-vie, et insiste sur la protection de leur liberté d’expression.
Chip Roy Prend Position pour Abroger la Loi FACE
Le représentant républicain du Texas, Chip Roy, a annoncé son intention de forcer ses collègues du GOP à se prononcer sur sa proposition visant à abolir la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE). Lors d’une interview, il a exprimé son souhait d’obtenir un vote sur cette législation, réintroduite en janvier, après que l’administration Biden ait utilisé cette loi pour poursuivre des manifestants pro-vie. « J’ai réintroduit la législation ici dans ce Congrès et nous nous attendons à un vote », a-t-il déclaré. « C’est une question simple : cette loi a été hyper-politicisée et utilisée pour armer le ministère de la Justice contre des Américains exerçant leur droit à la liberté d’expression. »
Un Appel à l’Action pour les Républicains
Chip Roy a également reconnu que certains républicains pourraient ne pas soutenir ce projet de loi et a souligné la nécessité de trouver des solutions pour avancer. « Je ne vais pas laisser ce projet de loi stagner à cause de quelques réticences. Nous devons nous unir pour faire avancer cette initiative, c’est du bon sens », a-t-il ajouté. Lors d’un discours à la Heritage Foundation, il a mentionné qu’il déposerait une pétition de décharge, une procédure permettant à une majorité de la Chambre d’avancer un projet de loi sans l’approbation de son comité.
La loi FACE, promulguée par le président Bill Clinton en 1994, vise à interdire l’usage de la force physique ou de l’intimidation pour empêcher quelqu’un d’accéder à un avortement ou d’exercer sa liberté religieuse. Cette législation a été souvent utilisée contre des militants pro-vie se manifestant devant des cliniques d’avortement. Roy a également évoqué le pardon accordé par le président Trump à 23 activistes pro-vie poursuivis par l’administration Biden, certains ayant été condamnés à des peines de prison après avoir manifesté pacifiquement. Selon les données du ministère de la Justice, 97 % des poursuites sous la loi FACE ont visé des manifestants pro-vie. Roy a insisté sur le fait que ces manifestants doivent bénéficier des protections de la liberté d’expression, tout en respectant les lois locales interdisant certains types de manifestations. « Ils savent ce qui est acceptable, et s’ils franchissent ces lignes, ils devront faire face aux lois locales », a-t-il conclu.