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L’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a été nommé vendredi 18 novembre président du conseil d’administration du tunnel du Mont Blanc, d’après un décret paru au Journal officiel et confirmant les informations parues dans POLITICO la semaine dernière.
« J’aurai l’honneur de présider une entreprise approfondie attachée à servir un territoire de montagne : ses habitants, ses écologiques, son tourisme, son économie », a réagi dans un communiqué l’ancien député défait en juin aux enjeux législatifs dans les Alpes de Haute Provence.
Détenue à plus de 90 % par l’État et les collectivités territoriales, la société Autoroutes et tunnel du Mont Blanc compte plus de 300 employés et le président de son conseil d’administration est choisi directement par le président de la République. Christophe Castaner remplace l’ancien ministre de François Hollande, Thierry Repentin, dont le mandat est arrivé à son terme il y a six mois.
Outre le Mont Blanc, ce fidèle d’Emmanuel Macron devrait aussi prendre les commandes du tunnel de Fréjus, toujours piloté par Thierry Repentin. Choisir un seul et même président pour ces deux sociétés constituent l’usage depuis 2012 afin de coordonner leur fonctionnement. Selon un ancien élu savoyard au fait du dossier, cette nomination devrait avoir lieu « en avril 2023 au plus tard ».
Plusieurs élus de l’opposition ont critiqué ce « recasage », en raison notamment de la rémunération prévue pour le poste. En 2017, l’indemnité pour les deux mandats de président des tunnels alpins s’élève à 150 000€ brut annuel d’après Thierry Repentin lui-même.
L’ex-porte-parole du gouvernement a également été nommée mardi 8 novembre au conseil de surveillance du grand port maritime de Marseille, une fonction bénévole, comme d’ailleurs l’ex-PDG d’Orange et désormais banquier d’affaires, Stéphane Richard.
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