Chronologie : les différends diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc

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Alger et Rabat sont impliqués dans une autre prise de bec alors que le Maroc condamne les actes de « provocation » lors d’un tournoi de football en Algérie.

Le Maroc et l’Algérie sont impliqués dans une autre querelle diplomatique après que Rabat a condamné des actes de « provocation » et des « transgressions » lors de l’ouverture d’un tournoi régional de football en Algérie.

Les voisins nord-africains sont enfermés dans une âpre rivalité sur le territoire contesté du Sahara occidental, où le mouvement Polisario soutenu par l’Algérie demande un référendum sur l’indépendance.

Voici les tensions les plus importantes entre les deux pays au cours des dernières décennies :

Octobre 1963 :

L’Algérie et le Maroc se sont affrontés militairement à propos d’un différend frontalier lors de la soi-disant guerre des sables en octobre 1963 après l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962. L’Algérie a déclaré qu’elle avait repoussé les ambitions marocaines de terres à la frontière, tandis que Rabat a déclaré avoir exercé des représailles contre la frontière. provocations de l’armée algérienne soutenue par l’Egypte.

1969 et 1972 :

Les deux pays ont signé un traité de démarcation frontalière et de bon voisinage en deux phases en 1969 et 1972, point culminant de la fin de la guerre et du différend frontalier.

1976 :

Rabat a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec Alger pour protester contre la décision de cette dernière de rejoindre un certain nombre de pays majoritairement africains reconnaissant la décision unilatérale du Front Polisario d’établir la soi-disant République arabe sahraouie.

1988 :

Les deux pays ont signé un accord pour normaliser les relations et rétablir les relations diplomatiques suite à la médiation saoudienne. Les dirigeants des deux pays ont échangé des visites en témoignage de la normalisation.

Août 1994 :

Rabat a accusé les services de renseignement algériens d’être à l’origine d’un attentat à la bombe dans la ville de Marrakech, dans l’ouest du Maroc, et a imposé une obligation de visa d’entrée aux Algériens. L’Algérie a répondu en fermant sa frontière terrestre avec le Maroc, toujours en vigueur.

1999 :

Le président algérien de l’époque, Abdelaziz Bouteflika, a assisté aux funérailles du roi Hassan II, décédé le 23 juillet 1999 au Maroc, dans le but de rétablir les relations entre les deux pays arabes. Cependant, aucune percée significative n’a été réalisée.

Juin 2005 :

Les relations bilatérales se sont réchauffées alors que Rabat se préparait à une visite du Premier ministre algérien de l’époque, Ahmed Ouyahia, et de sa délégation pour signer plusieurs accords. Mais la visite a été annulée à la dernière minute, Rabat disant que le moment n’était pas venu, un geste que l’Algérie a qualifié d’insulte.

Novembre 2013:

La jeunesse marocaine a organisé une manifestation devant le consulat d’Algérie à Casablanca, dans le nord du pays, contre les déclarations de Bouteflika sur les droits de l’homme dans la région du Sahara. La manifestation s’est terminée par l’incendie du drapeau algérien.

Les deux pays ont convoqué leurs ambassadeurs respectifs. L’Algérie a également protesté contre une décision de justice qui a condamné l’homme accusé d’avoir brûlé le drapeau à deux mois de prison.

Mai 2020 :

Le consul du Maroc à Oran, dans l’ouest de l’Algérie, a qualifié l’Algérie de « pays ennemi », incitant le ministère algérien des Affaires étrangères à convoquer l’ambassadeur du Maroc et à déclarer le diplomate impliqué « persona non grata ».

15 juillet 2021 :

L’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, a appelé à « l’indépendance du peuple kabyle » en Algérie lors d’une réunion des pays non alignés. L’Algérie a rappelé son ambassadeur à Rabat.

23 juillet 2021 :

Le ministère algérien des Affaires étrangères a protesté contre les autorités de certains pays, notamment le Maroc, qui utilisent le programme espion israélien Pegasus contre des responsables et des citoyens algériens. Rabat a nié les accusations mais Alger a exigé que le premier fournisse des preuves.

31 juillet 2021 :

Le roi du Maroc Mohammed VI exhorte l’Algérie à mettre de côté les différends entre les deux voisins et à ouvrir une nouvelle page dans leurs relations.

8 août 2021 :

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune affirme dans un communiqué que son pays est prêt à tout dialogue mais a demandé au Maroc de clarifier au préalable à l’Algérie sa position sur le discours du représentant marocain à l’ONU concernant la région de Kabylie.

11 août 2021 :

Lors de sa visite au Maroc, le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid a exprimé l’inquiétude de son pays quant au rôle de l’Algérie dans la région et son grand rapprochement avec l’Iran. L’Algérie a accusé Rabat d’avoir monté Tel-Aviv contre elle.

18 août 2021 :

Le Conseil suprême de sécurité en Algérie, dirigé par Tebboune, a accusé le Maroc de poursuivre ses « actes hostiles » et a appelé à une révision des relations bilatérales et à un renforcement de la surveillance sécuritaire aux frontières occidentales.

24 août 2021 :

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc suite à ce qu’il a qualifié de « mesures agressives successives ». Rabat a répondu en disant que les accusations étaient « fausses » et qu’il regrettait la décision.

Juillet 2022 :

Le roi du Maroc Mohammed VI a appelé au rétablissement des relations diplomatiques avec l’Algérie.

janvier 2023

Le Maroc a condamné des actes « provocateurs » et des « transgressions » lors de l’ouverture d’un tournoi régional de football en Algérie, au cours duquel le petit-fils de Nelson Mandela a prononcé un discours et appelé à la « libération » du Sahara occidental.

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