La treizième saison de ‘The Voice Kids’ commence le 21 février sur Sat.1, avec des coachs comme Stefanie Kloß, Wincent Weiss, Ayliva et Clueso. Ce dernier exprime ses appréhensions mais aussi son enthousiasme à soutenir les jeunes talents. Il évoque son expérience dans d’autres émissions, son rapport avec ses co-coachs, et son approche des réseaux sociaux, notamment TikTok. Clueso souligne les échanges authentiques avec les enfants et son désir d’apprendre d’eux.
La treizième saison de ‘The Voice Kids’ débutera ce vendredi 21 février à 20h15 sur Sat.1, avec une diffusion gratuite sur Joyn. En plus des coachs chevronnés Stefanie Kloß, 40 ans, et Wincent Weiss, 32 ans, Ayliva, 26 ans, et Clueso, 44 ans, s’installeront pour la première fois sur les célèbres chaises rouges. Dans une récente interview, Clueso partage ses appréhensions initiales concernant ce programme musical et souligne ce qu’il apprécie dans l’encadrement des jeunes talents. Il aborde également sa gestion de TikTok, sa relation avec ses co-coachs, et les attentes de ses fans concernant ses prochaines créations musicales.
Votre passage en tant que coach invité dans ‘The Voice of Germany’ a-t-il joué un rôle dans votre participation à ‘The Voice Kids’ ?
Clueso : Être invité a été une expérience enrichissante, car cela m’a permis d’observer le fonctionnement de l’émission. J’aborde toujours les programmes télévisés avec prudence et me pose de nombreuses questions au préalable : ‘Suis-je à ma place ici ? Est-ce que cela me correspond vraiment ? Comment les talents sont-ils soutenus ?’ Il était crucial pour moi de voir le soutien et les conseils offerts aux participants, ainsi que l’interaction au sein de l’équipe. Mon expérience avec ‘Sing meinen Song’ m’a également aidé à me sentir plus à l’aise dans le milieu des émissions musicales. Cependant, avant de rejoindre ‘The Voice Kids’, j’avais quelques craintes…
Qu’est-ce qui vous inquiétait ?
Clueso : En découvrant les talents des saisons précédentes sur Internet, je me laissais souvent emporter par l’émotion. Il suffit parfois d’une journée où l’on se sent vulnérable ou stressé pour être touché. Lorsque je vois ces jeunes artistes, si petits et pourtant si talentueux, se produire sur scène, cela me touche profondément.
Qu’est-ce qui vous a également inspiré du respect ?
Clueso : Tout le monde connaît les chaises rouges, mais c’est une toute autre histoire d’y être assis. Avec mon expérience musicale, je me suis retrouvé là, réalisant l’ampleur de l’émission. C’est une grande scène, suivie par de nombreuses personnes. Je connais beaucoup de proches qui suivent ‘The Voice Kids’. Je me posais des questions sur ma place ici, mais finalement, j’ai réussi à m’intégrer.
Seriez-vous également intéressé par un rôle de coach dans ‘The Voice of Germany’ ?
Clueso : Je ne l’exclus pas, mais cela pourrait être plus difficile pour moi. En tant que musicien sans formation vocale classique, je me sens moins enclin à juger vocalement des participants plus âgés. Je pourrais le faire, mais le travail avec les enfants m’attire davantage. Leur authenticité et leur absence de préjugés sont rafraîchissantes. Même s’ils se cachent parfois derrière une façade d’adulte, leur essence d’enfant reste présente, et cela crée une connexion unique. J’apprécie vraiment ces échanges avec eux.
Avez-vous déjà eu des expériences de travail avec des enfants ?
Clueso : J’ai eu l’occasion de voyager avec le Goethe-Institut et de travailler avec des élèves en Malaisie, à Singapour et en Australie. Ces expériences m’ont beaucoup appris et sont désormais précieuses pour mon rôle dans ‘The Voice Kids’. Par exemple, j’ai appris à toucher ‘les silencieux’, ceux qui n’osent pas s’exprimer pleinement.
Pensez-vous pouvoir encore naviguer dans l’univers de TikTok et apporter quelque chose aux enfants ?
Clueso : Je ne prétends pas être un expert en la matière, ni avoir un impact que TikTok ne pourrait réaliser par lui-même. Au début, cela me semblait compliqué, mais j’ai appris à l’aborder de manière ludique. Il est désormais évident que ceux qui prennent cela trop au sérieux ne parviennent pas à rassembler de nombreux abonnés. Au départ, TikTok semblait artificiel, mais même les créateurs les plus établis cherchent à y ajouter une touche de naturel. C’est amusant de voir que, malgré ma présence limitée sur la plateforme, je parviens à attirer un bon nombre de followers. Peut-être que je ferai un effort supplémentaire pour augmenter ma visibilité, surtout avec l’engouement que suscite ‘The Voice Kids’. Cependant, je suis conscient que la majorité des fans se tournent vers Ayliva, ce qui est un peu frustrant lorsque l’on souhaite établir des connexions avec les talents.
Aviez-vous des liens personnels avec les autres coachs avant cette émission ?
Clueso : Je ne connaissais pas Ayliva avant, mais j’ai rapidement apprécié sa personnalité. Étant tous deux nouveaux, cela a créé une complicité. Parfois, nous échangeons des regards complices en se demandant si nous sommes sur la même longueur d’onde. Quant à Stefanie, je la connais depuis longtemps. Nos chemins se sont croisés lors de festivals et nous avons partagé des moments dans ‘Sing meinen Song’. Nous avons de nombreux points communs, notamment notre volonté de parler un allemand standard. C’est un confort d’avoir Stefanie à mes côtés, elle m’apporte une certaine sérénité. Quant à Wincent, nous avons également eu quelques rencontres, et c’est toujours un plaisir de collaborer avec lui.