Coe dit que le Kenya fait face à un « long voyage » pour lutter contre le dopage en athlétisme

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Nairobi (AFP) – Le chef de World Athletics, Sebastian Coe, a déclaré jeudi que le Kenya était confronté à un « long voyage » pour faire face à une crise de dopage qui a embourbé le sport dans la puissance de l’athlétisme.

Le Kenya s’est engagé à nettoyer son acte après avoir échappé l’année dernière à une interdiction de World Athletics pour consommation de drogue qui menaçait de faire du pays un paria sportif.

Une série de coureurs kenyans ont été suspendus après avoir été testés positifs pour des drogues interdites, avec plus de 50 Kenyans inscrits sur la liste mondiale des athlètes inéligibles de l’Athletics Integrity Unit (AIU).

La nation d’Afrique de l’Est figure dans la première catégorie de la liste de surveillance de l’Agence mondiale antidopage depuis février 2016, aux côtés de Bahreïn, de la Biélorussie, de l’Éthiopie, du Maroc, du Nigeria et de l’Ukraine.

« Le voyage sera un long voyage (pour nettoyer l’athlétisme) », a déclaré Coe lors d’une conférence de presse à Nairobi aux côtés du ministre kényan des Sports, Ababu Namwamba.

« Nous ne devons pas nous faire d’illusions, cela va se faire du jour au lendemain », a-t-il ajouté, tout en se disant également satisfait de l’engagement du Kenya à réprimer le problème.

Le gouvernement a promis 25 millions de dollars (24 millions d’euros) sur cinq ans pour aider à financer davantage de personnel antidopage, à augmenter les tests et les enquêtes et à renforcer les programmes d’éducation.

« Il est inévitable avec les ressources supplémentaires, le niveau supplémentaire de tests et le niveau supplémentaire d’intelligence des tests que le nombre de positifs est susceptible d’augmenter », a déclaré Coe.

« J’ai toujours dit que je préférerais avoir l’embarras à court terme d’un test positif plutôt qu’un déclin à long terme et une atteinte à la réputation d’un sport à la fois localement et internationalement. »

Coe s’est entretenu avec des journalistes après avoir rencontré le président kenyan William Ruto qui s’est engagé à « mettre fin au dopage ».

« Le Kenya ne ménagera aucun effort dans la lutte contre le dopage », a déclaré Ruto sur Twitter. « Le gouvernement fera un effort supplémentaire pour protéger l’intégrité de l’athlétisme. »

Le Kenya a créé sa propre agence antidopage en 2016 et introduit des sanctions pénales, notamment des peines de prison, pour ceux qui sont pris en flagrant délit de tricherie.

Mais personne n’a été poursuivi à ce jour, et le nombre d’athlètes kenyans reconnus coupables de dopage n’a fait que grimper.

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