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FAQ
Statut : 02/01/2023 16h32
Les attaques contre les services d’urgence le soir du Nouvel An sont abasourdies. L’appel à des lois plus strictes se fait de plus en plus pressant. Comment les actes sont-ils déjà punissables ? Et dans quelle mesure une interdiction des pétards est-elle réaliste ? Un aperçu.
Selon l’article 223 du Code pénal (StGB), quiconque maltraite intentionnellement d’autres personnes ou cause des dommages à leur santé commet des lésions corporelles. Ainsi, si des pétards et des roquettes sont lancés ou tirés sur des personnes de manière ciblée et qu’elles subissent des brûlures ou une perte auditive soudaine, cela est bien sûr punissable. Et tenter de causer des lésions corporelles est également une infraction punissable.
Les pétards sont des « outils dangereux »
Si des pétards et des roquettes sont utilisés dans l’acte, il ne s’agit pas seulement de « simples lésions corporelles ». Parce que : Quiconque commet une atteinte physique « à l’aide d’une arme ou d’un autre outil dangereux » doit répondre de « atteinte physique dangereuse » (§ 224 StGB). Les feux d’artifice ne sont pas des armes classiques car ils ne sont pas destinés à blesser des personnes. Selon la loi, cependant, « d’autres outils dangereux » sont équivalents à des armes lorsqu’il s’agit de lésions corporelles. Ceux-ci incluent certainement les pétards et autres, car dans un cas précis, ils sont susceptibles de causer des lésions corporelles graves.
La loi prévoit des peines plus sévères pour les lésions corporelles dangereuses que pour les lésions corporelles simples. Une amende n’est plus possible. La loi prévoit un minimum de six mois et un maximum de dix ans d’emprisonnement. Le montant de la peine en fin de compte dans chaque cas individuel dépend de nombreux facteurs, y compris les condamnations antérieures et le comportement après le crime. À l’issue de la procédure pénale, le tribunal décide de la peine appropriée à la culpabilité.
résistance aux forces
Bien que des lésions corporelles puissent être commises contre n’importe qui, la loi contient également des dispositions spéciales pour certains crimes contre les services d’urgence. Par exemple, quiconque résiste aux policiers dans l’exercice de leurs fonctions officielles ou en les menaçant de violence est passible de poursuites pour résistance aux forces de l’ordre (article 113 du Code pénal). Il n’est pas nécessaire que quelqu’un soit réellement blessé, la violence ou la menace de celle-ci suffit.
Si le contrevenant transporte un outil dangereux, la loi ne permet plus d’amende. L’éventail des sanctions varie alors entre six mois et cinq ans d’emprisonnement. Il suffit pour que la peine soit aggravée que l’auteur ait les pétards dans sa poche lorsqu’il a commis le crime. Dans le cas d’une agression dite physique, c’est-à-dire d’une action violente visant directement le corps, l’éventail des sanctions augmente également. Même alors, une amende n’est plus possible.
Extension aux services d’incendie et de secours
En 2011, le groupe de personnes nécessitant une protection spéciale a été élargi. Depuis lors, toute personne qui, en cas d’accident, de danger général ou d’urgence, fait usage de violence ou de menaces de violence pour gêner les secours des sapeurs-pompiers, de la protection civile ou d’un service de secours, ou qui les agresse physiquement dans ces situations, est tout aussi passible de poursuites. Si des véhicules d’urgence ou d’autres équipements sont endommagés, il y a aussi des dommages matériels.
L’interdiction des pétards porte atteinte aux droits fondamentaux
Après la Saint-Sylvestre, des discussions sont également en cours pour interdire complètement le tir de feux d’artifice de la Saint-Sylvestre par des particuliers. Une telle interdiction interférerait au moins avec le droit fondamental des personnes au libre épanouissement personnel.
Avec une bonne justification, cependant, le législateur pourrait probablement décider de le faire. L’interdiction des feux d’artifice s’applique déjà au reste de l’année, et au cours des deux dernières années, elle s’appliquait également au réveillon du Nouvel An en raison de la couronne. La question de savoir si une telle interdiction a du sens pour tout le monde parce que certaines personnes abusent des feux d’artifice à des fins criminelles est une autre question à laquelle les politiciens doivent d’abord répondre.
Le syndicat des pompiers réclame des caméras pour les services d’urgence après les émeutes du Nouvel An
Norbert Siegmund, RBB, Morgenmagazin, 3 janvier 2023
Des caméras embarquées pour résoudre des crimes ?
Le syndicat des pompiers allemands de Berlin appelle également à l’utilisation de dashcams, c’est-à-dire de petites caméras derrière le pare-brise des véhicules des pompiers, pour enquêter sur les crimes. Selon la situation juridique actuelle à Berlin, cela serait légalement possible. Selon la loi générale sur la sécurité et l’ordre, les policiers et les pompiers peuvent utiliser des caméras sur leur corps ou dans des véhicules dans les espaces publics, à la fois pour éviter un danger et pour poursuivre des infractions pénales.
Cependant, ces caméras ne doivent pas enregistrer automatiquement l’ensemble de l’opération, mais uniquement être allumées lorsque cela est nécessaire pour se protéger contre un risque pour la vie ou l’intégrité physique. De plus, les enregistrements doivent être supprimés immédiatement après un mois s’ils ne sont plus nécessaires, par exemple pour des poursuites pénales ou pour vérifier la légalité des mesures de police.
Attaques du Nouvel An : la police et les pompiers réclament des conséquences
Oliver Neuroth, ARD Berlin, 01/02/2023 07h12
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