Comment on est venu ici? critique – Les débuts en danse de Mel C offrent équilibre et intimité | Danser

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Ouious ne pouviez pas aller plus loin de Spice Up Your Life que cela. L’ancienne Spice Girl Mel C fait ses débuts en danse contemporaine dans un trio discret et à combustion lente. C’est l’œuvre du chorégraphe Jules Cunningham, imaginée avec Chisholm (pour donner son nom complet à Melanie) et le danseur Harry Alexander.

Chisholm pourra-t-elle tenir tête à ces deux danseurs très expérimentés ? Oui, elle peut. Toujours l’une des danseuses les plus fortes des Spice Girls, elle s’est formée au ballet dans son enfance. Elle a l’instinct d’une interprète : menton levé, équilibre élégant, pas parfaitement ajustés. Il y a une force dans sa présence. Ce n’est pas une danse virtuose, mais exigeante dans ses lignes géométriques et ses équilibres. Cunningham a conçu la danse pour que tout le monde soit beau. Tant mieux puisqu’ils sont tous tellement exposés. La moitié du public est sur scène, autour de trois côtés de la piste de danse, le reste à l’avant de l’auditorium, une vue rapprochée sur les corps vêtus d’unitard.

Mélanie Chisholm, Harry Alexander et Jules Cunningham.
Lignes géométriques et équilibres… Melanie Chisholm, Harry Alexander et Jules Cunningham. Photographie: Camilla Greenwell

Mais ce ne sont pas que des corps. Cunningham s’intéresse à la dynamique à trois, et parmi les séquences lentes, contemplatives et minimales, viennent des interactions très humaines : les trois se regardent, se regardent et sourient ; ou lorsqu’ils se tiennent dans de longues étreintes, Cunningham gratte doucement le dos d’Alexander avec une intimité touchante.

La simplicité mesurée des pas – marche, équilibres bas, motifs géométriques – est rehaussée par la musique du compositeur électronique allemand Wibke Tiarks, qui offre un épais coussin chaud d’une atmosphère dans laquelle s’enfoncer. Plus pointu est l’inclusion de deux versions de la chanson Stars de Janis Ian, l’une chantée par Ian elle-même, l’autre par Nina Simone. C’est une chanson sur la célébrité et ses mécontentements, la phrase sur « vivre avec un nom que vous n’avez jamais possédé » doit résonner avec Sporty Spice, dont le surnom lui a été donné par un magazine musical puis utilisé par la presse pour la juger pendant des années après. C’est une façon intelligente de reconnaître la renommée de la pièce, tout en la dépouillant pour montrer trois personnes en mission tranquille avec un grand sens de l’unité.

Au Sadler’s Wells, Londres, jusqu’au 29 janvier.

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