Les frappes israéliennes sur Gaza ont causé la mort de plusieurs dirigeants du Hamas, entraînant une escalade des tensions. La France et d’autres pays appellent à un cessez-le-feu et à la protection des civils, tandis que les États-Unis accusent Hamas de prolonger le conflit. Les hôpitaux à Gaza sont débordés par les blessés, et la situation humanitaire se détériore avec les aides bloquées. Les familles des otages manifestent, préoccupées par la sécurité de leurs proches.
Attaques israéliennes à Gaza et réactions internationales
Les forces israéliennes ont intensifié leurs frappes sur diverses cibles à travers la bande de Gaza, comme l’indiquent leurs propres sources. Le politicien d’extrême droite Ben-Gvir exprime également son désir de réintégrer la coalition gouvernementale avec son parti.
Les conséquences tragiques des récentes frappes
Selon les déclarations de l’organisation terroriste Hamas, cinq de ses dirigeants ont été tués lors des bombardements israéliens. Parmi eux, Mahmud Abu Watfa, qui était responsable du ministère de l’Intérieur de Hamas, et d’autres figures clés comme Issam al-Daalis et Bahdchat Abu Sultan, ont été confirmés morts. Ces individus étaient en première ligne pour la reconstruction de l’autorité de Hamas à Gaza après les conflits précédents, rapportent plusieurs médias.
De plus, des informations provenant de médias arabes indiquent que des membres de haut rang du Jihad islamique palestinien (PIJ) auraient également été éliminés lors des attaques militaires.
Face à cette escalade de violence, le gouvernement français a exprimé sa préoccupation en appelant à un cessez-le-feu immédiat, tout en insistant sur la nécessité pour Israël de protéger la population civile et de restaurer les services de base comme l’eau et l’électricité. Paris a également réaffirmé sa demande pour la libération des otages détenus par Hamas.
Les États-Unis ont également pointé du doigt Hamas, affirmant que le groupe aurait pu prolonger le cessez-le-feu en libérant des otages, mais a plutôt choisi de poursuivre le conflit. Cette accusation a été vivement contestée par Hamas.
De nombreux pays arabes ont condamné les frappes israéliennes, le Qatar et l’Égypte, notamment, appelant à un cessez-le-feu et à la protection des civils. Le ministère saoudien des Affaires étrangères a évoqué la nécessité de mettre fin à l’agression israélienne, qui menace la stabilité régionale.
Les familles des otages appellent à des manifestations à Jérusalem, exprimant leur inquiétude que la reprise des attaques mette en danger la vie de leurs proches. Ces proches se disent choqués par la situation et demandent un retour immédiat aux négociations.
En parallèle, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a qualifié les récentes actions militaires d’opportunité pour relancer les discussions concernant l’accord de Gaza, indiquant que l’impasse actuelle ne pouvait plus durer.
Des témoignages de médecins sur le terrain décrivent des scènes de chaos dans les hôpitaux de Gaza, où les urgences sont débordées par le nombre de blessés. Les conditions de soins sont alarmantes, alors que les équipes médicales luttent pour faire face à l’afflux massif de victimes.
Malgré la situation critique, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a accusé Hamas de ne pas respecter les conditions du cessez-le-feu initial, ce qui a conduit à la reprise des hostilités. Les livraisons d’aide humanitaire à Gaza sont également bloquées depuis plusieurs mois, exacerbant la crise humanitaire sur place.
La situation reste extrêmement tendue et incertaine, avec des appels à la paix et à une résolution rapide du conflit de toutes parts.