Conflit judiciaire sur les lettres « volées » d’Elvis Presley : affrontement avec les Beatles et Dean Martin.

Conflit judiciaire sur les lettres « volées » d'Elvis Presley : affrontement avec les Beatles et Dean Martin.

La bataille juridique autour des souvenirs d’Elvis Presley, incluant des lettres adressées aux Beatles et à Dean Martin, s’intensifie. Graceland Holdings et Elvis Presley Enterprises poursuivent GWS Auctions et d’autres pour récupérer des artefacts qu’ils estiment avoir été indûment mis en vente. Les tensions se multiplient, notamment avec des accusations concernant la possession d’objets originaux par Greg McDonald, décédé, et son fils, Thomas, qui défend la légitimité de la collection de son père. Des actions légales continuent d’entraver la vente.

La Controverse des Souvenirs d’Elvis Presley

La lutte pour les souvenirs intimes d’Elvis Presley, y compris des lettres qu’il a écrites aux Beatles et à Dean Martin, s’est intensifiée devant les tribunaux. Selon des documents judiciaires récemment révélés, Thomas McDonald, poursuivi par la succession d’Elvis en raison d’une vente aux enchères controversée, a décidé de répondre aux accusations portées contre lui.

Les Acteurs de la Bataille Judiciaire

En décembre 2024, Graceland Holdings et Elvis Presley Enterprises, responsables de la gestion de l’héritage d’Elvis, ont intenté une action en justice contre la société GWS Auctions ainsi que plusieurs autres parties, dont Brigitte Kruse. Parallèlement, Brigitte est engagée dans un litige séparé d’un million de dollars avec Priscilla Presley, l’ex-épouse d’Elvis. Dans leur plainte, Graceland et Elvis Presley Enterprises affirment leur responsabilité dans la préservation des artefacts d’Elvis et cherchent à récupérer au moins soixante-quatorze documents et objets de collection qu’ils estiment avoir été indûment proposés à la vente.

Ils croient également que les défendeurs détiennent peut-être des milliers d’autres objets appartenant à la fiducie d’Elvis, en plus de ceux publiquement listés. Les représentants de la succession rappellent qu’Elvis était géré par Colonel Tom Parker, et en 1990, la succession a acquis une collection inégalée de souvenirs liés à Elvis, qui auraient dû être remis dans leur intégralité. Cependant, ils affirment que certains objets n’ont pas été restitués, et que des éléments de valeur se seraient retrouvés entre les mains de Greg McDonald, un ancien employé de Tom.

Greg a nié ces accusations, prétendant que les objets en question étaient des photocopies et non des originaux. Toutefois, la succession a récemment découvert qu’il possédait des matériaux originaux d’Elvis. La plainte souligne que, bien que Greg soit décédé, ses proches auraient vendu ces objets aux enchères, malgré une demande de cessation de la succession pour récupérer des biens d’une valeur dépassant les 2 millions de dollars.

Dans une réponse déposée, le fils de Greg, Thomas McDonald, a demandé la clôture de la succession d’Elvis, affirmant que son père avait acquis les objets en question légitimement. Il a souligné que Greg avait conservé les fichiers et objets obtenus durant ses années de collaboration avec Tom, et que Tom lui avait délibérément donné de nombreux souvenirs, convaincu que Greg en prendrait soin.

Les objets concernés incluent des contrats, des états de gains et des télégrammes adressés à des légendes de la musique. Greg soutient que ces articles étaient sous sa garde bien avant l’accord entre Tom et la succession d’Elvis. Il accuse la succession de mal interpréter son rôle, les présentant comme des historiens tout en tentant de revendiquer des biens qui ne leur appartiennent pas.

La vente aux enchères a eu lieu malgré les actions légales de la succession, et un tribunal a depuis émis une ordonnance interdisant le transfert des objets jusqu’à ce qu’une audience ait lieu. Brigitte a réagi en qualifiant les accusations de « sans fondement et sans mérite ».