Asma el-Assad, l’épouse de l’ex-président syrien, aurait demandé le divorce et souhaite quitter la Russie, où le couple s’est réfugié. Malgré les démentis du Kremlin, des sources indiquent qu’elle a soumis une requête à un tribunal russe. Parallèlement, la situation en Syrie demeure préoccupante, avec la prise de la prison militaire de Sednaya par des rebelles, où des abus et des tortures sont rapportés. Un incident impliquant un homme aux liens douteux avec le régime a également suscité des interrogations.
Demande de divorce d’Asma el-Assad
Asma el-Assad, l’épouse du président syrien déchu Bachar el-Assad, aurait officiellement demandé le divorce et sollicite de quitter la Russie, où le couple s’est réfugié après avoir quitté la Syrie. Selon divers médias turcs, la femme britannique de 48 ans est en quête de séparation. Des sources affirment qu’Asma a soumis une requête à un tribunal russe pour obtenir une autorisation spéciale afin de quitter Moscou, et sa demande est actuellement examinée par les autorités russes.
Contexte de la situation en Syrie
Le Kremlin a rejeté les allégations concernant le divorce, affirmant que ces rapports ne reflètent pas la réalité. Asma, originaire de Londres, a déménagé en Syrie en 2000 et a épousé Bachar, qui a récemment fui vers Moscou après qu’une avancée rebelle a mis fin à la tyrannie de sa famille qui a duré cinquante ans. L’ancien président a déclaré que sa fuite n’était pas planifiée, mais qu’il avait été contraint de quitter la Syrie à la suite d’une intensification des attaques, notamment par des frappes de drones, sur une base aérienne contrôlée par la Russie.
Suite à la chute d’Assad, des rebelles ont pris le contrôle de la tristement célèbre prison militaire de Sednaya, surnommée « Boucherie humaine ». Les témoignages des survivants décrivent cet endroit comme un lieu de souffrance, d’humiliation et de mort, où les détenus étaient soumis à des tortures et des mauvais traitements graves. Un cas particulier a attiré l’attention lorsque CNN a découvert un homme prétendument « prisonnier » dans l’une des cellules. Cet individu, identifié comme Adel Gharbal, a suscité des doutes sur sa véritable identité, étant donné qu’il avait des antécédents avec le régime d’Assad.
Un site de vérification des faits a révélé que cet homme était en réalité Salama Mohammad Salama, un ancien lieutenant des services de renseignement de l’armée de l’air syrienne, impliqué dans des abus contre les civils. Les habitants de la région affirment qu’il avait été arrêté avant l’apparition de CNN, ce qui remet en question les circonstances de son « interview ». Malgré les critiques, CNN a défendu son reportage, précisant que la décision de libérer ce détenu avait été prise par un rebelle, et que leur équipe avait rapporté les événements tels qu’ils s’étaient déroulés.