Convocation d’urgence du Conseil de l’UE sur les problèmes des réfugiés en Méditerranée

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L’Union européenne a convoqué une réunion d’urgence des ministres de l’intérieur pour discuter de la migration.

Il y a une inquiétude croissante dans le bloc à la suite d’une récente querelle diplomatique entre la France et l’Italie au sujet du navire Ocean Viking, ainsi que de l’arrivée de 450 migrants sur l’île grecque de Crète.

Le ministre chypriote de l’Intérieur a été l’un des nombreux politiciens à exprimer ses craintes.

« Nous constatons que les trafiquants adoptent de nouvelles méthodes et de nouveaux moyens. Désormais, ils utilisent de grands bateaux privés et des navires commerciaux pour transporter les migrants », a déclaré Nicos Nouris.

« Nous considérons cela comme une tactique dangereuse et nous parlons d’un grand nombre de personnes. Honnêtement, je ne sais pas comment les pays méditerranéens vont réussir à faire face à cette nouvelle menace », a-t-il expliqué.

Une dispute diplomatique a éclaté plus tôt ce mois-ci lorsque l’Italie a forcé la France à accepter un navire de sauvetage humanitaire, l’Ocean Viking, avec 234 migrants à bord.

La France a riposté en suspendant sa participation à un pacte de solidarité de l’UE pour accepter 3 000 personnes arrivées cette année en Italie et a envoyé des agents pour renforcer ses passages frontaliers sud et empêcher les migrants d’entrer.

Les ministres de l’intérieur de l’UE tiennent des pourparlers d’urgence vendredi dans le but de trouver une solution permanente.

A l’ordre du jour figure une proposition visant à modifier le processus de demande d’asile afin qu’un réfugié soumette une demande à l’ambassade du pays où il souhaite vivre.

Les pays du sud de la Méditerranée souhaitent également que les États membres commencent à accueillir davantage de réfugiés.

Jusqu’à présent, les États membres ont proposé d’accueillir moins de 2 000 migrants sur les 160 000 qui arrivent chaque année sur les côtes européennes.

Pendant des années, les pays membres se sont disputés pour savoir qui devrait assumer la responsabilité de ceux qui arrivent et si les pays partenaires devraient être obligés d’aider.

Incapables de s’entendre, les nations ont cherché à externaliser le problème en concluant des accords avec des pays d’Afrique du Nord comme la Libye.

Les pays de l’UE et la Commission ont également rejeté toute tentative de mettre en place une mission concertée de recherche et de sauvetage pour faire face au problème, arguant qu’un tel programme ne ferait qu’attirer davantage de personnes.

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