COP27 : le chef de l’ONU annonce un système mondial d’alerte précoce « qui peut sauver des milliers, voire des millions de vies »


Chaque année, la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat augmente, mais la moitié des nations du monde ne disposent toujours pas de systèmes d’alerte précoce sophistiqués qui pourraient sauver des vies. Tentant de combler ce manque à gagner, l’ONU a dévoilé lundi une proposition sur cinq ans visant à développer un système mondial d’alerte précoce pour les phénomènes météorologiques extrêmes coûteux et meurtriers.

Le système coûtera environ 3,1 milliards de dollars, ce qui, selon Antonio Guterres, le chef de l’ONU, est un prix infime à payer pour des techniques qui ont fait leurs preuves pour sauver des milliers, voire des millions de vies.

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S’exprimant lors du sommet sur le climat COP27 en Égypte, António Guterres a déclaré que cela coûterait 3,1 milliards de dollars, soit moins de 50 cents par personne, et qu’« il a appelé à ce que chaque personne sur Terre soit protégée par des systèmes d’alerte précoce d’ici cinq ans, avec le priorité de soutenir d’abord les plus vulnérables. »

Petteri Taalas, directeur général de l’Organisation météorologique mondiale, a déclaré dans un communiqué que « les alertes précoces sauvent des vies » et offrent des avantages économiques importants.

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« Seulement 24 heures à l’avance d’un événement dangereux imminent peuvent réduire les dommages qui en résultent de 30 pour cent. »

Selon la Commission mondiale sur l’adaptation, les pays en développement pourraient éviter des pertes allant de 3 à 16 milliards de dollars par an en investissant seulement 800 millions de dollars dans de tels systèmes.

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Selon un rapport de l’AFP citant des données de l’ONU, les décès liés aux catastrophes sont huit fois plus fréquents dans les pays dotés d’infrastructures faibles que dans ceux dotés de garanties efficaces.

Les systèmes d’alerte précoce pour les inondations, les sécheresses, les vagues de chaleur, les cyclones et autres calamités permettent une planification de l’atténuation des catastrophes qui, au cours des 20 dernières années, a contribué à réduire de 50 % le nombre de décès et de personnes disparues, alors même que le nombre de personnes touchées par catastrophes a presque doublé.





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