Critique de la chorale et de l’orchestre Sixteen de Harry Christophers – de la musique pour des temps turbulents | Musique classique

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Oans ce que l’on pense avoir été son 18e anniversaire, le 10 septembre 1677, la première nomination d’Henry Purcell à la cour de Charles II fut celle de compositeur ordinaire. Devenu organiste à l’Abbaye de Westminster et à la Chapelle Royale, également au service de James II et William and Mary, la prolifique carrière de compositeur de Purcell – tragiquement écourtée, comme celle de Mozart – s’est révélée plutôt extraordinaire.

Dans le contexte de la récente accession au trône de Charles III, le concert de Harry Christophers avec sa chorale et son orchestre Sixteen, programmant des chansons de bienvenue et de la musique écrite pour le couronnement de Jacques II, était une leçon opportune sur la culture musicale en des temps politiques turbulents.

La musique vocale de Purcell est surtout remarquable pour sa composition de mots imaginative, il était donc ironique que dans l’acoustique de l’abbaye de Bath, même avec des textes imprimés, les mots n’étaient souvent pas discernables. Mais le son accompli des huit voix – comme dans les enregistrements Purcell acclamés des Sixteen – était magnifiquement porté et était plus que compensé par le jeu instrumental. Les subtilités de l’harmonie et de l’imbrication contrapuntique dans les nombreux intermèdes et postludes étaient totalement séduisantes, notamment la chaconne se terminant What Greater Bliss, de la chanson de 1687 Sound the Trumpet! Battez le tambour ! Z335, écrit pour accueillir Jacques II de retour de vacances.

La chanson de couronnement pastorale While Thirsis, Wrapp’d In Downy Sleep, Z437, chantée par la soprano Katy Hill avec un ton doux et pur, a été suivie de la courte chanson catch-song Full Bags, a Brisk Bottle, son caractère alcoolisé et jovial offrant un contraste amusant aux décors de fête parfois flagorneurs. La dernière chanson de bienvenue Why, Why Are All the Muses Mute? permettaient de faire entendre de belles voix individuelles dans des vers successifs, les mots apparaissant maintenant clairement et d’autant plus valorisants.

Au cours de la semaine du MozartFest, les numéros K du catalogue Köchel sont proéminents et familiers; les numéros Z attribués par Franklin Zimmerman dans son catalogage des œuvres de Purcell sont encore inconnus, mais son érudition a été inestimable. Zimmerman a 99 ans, il n’est donc peut-être pas trop tôt pour le saluer également.

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