critique de Rise (En Corps) – le retour spectaculaire d’une ballerine après une blessure dévastatrice | Film


Ja traduction anglaise du titre du dernier-né de Cédric Klapisch pourrait être un peu plus évocatrice. Le titre original français, En Corps, est une sorte de double sens, à la fois lié au corps et aussi à la compagnie d’une troupe de danse. À juste titre, car ce film raconte le voyage de découverte de soi d’Elise (Marion Barbeau), une prima donna du ballet classique qui lutte pour reprendre sa place dans le monde de la danse après s’être cassé la cheville sur scène.

Son affliction est autant émotionnelle que physique ; cela se produit juste après qu’Elise découvre que son petit ami danseur la trompe. Lorsqu’on lui dit qu’elle pourrait ne plus jamais se produire, Elise est prête à accepter son sort. Néanmoins, tout en séjournant dans une résidence d’artistes en Bretagne comme une paire de mains supplémentaires dans la cuisine, Elise trouve son chemin vers la guérison – à la fois physique et mentale – en se mêlant à un groupe de danse contemporaine.

Alors que la dichotomie supposée entre le ballet classique et la danse contemporaine semble naïve et plutôt simpliste, il y a une qualité d’affirmation de la vie dans la façon dont le film capture le processus de rétablissement : ce n’est pas un acte solitaire mais un acte communautaire, car la guérison du corps d’Elise est rendu possible seulement en étant parmi le collectif d’autres âmes créatives. Pour un premier acteur dans un long métrage, Barbeau, un danseur de ballet formé à l’Opéra de Paris, donne une belle performance qui communique l’intériorité émotionnelle qui existe dans la physicalité de la danse – rappelant Moira Shearer dans The Red Shoes (1948 ). Bien que Rise trébuche occasionnellement dans le département de l’humour, la présence de Barbeau n’est rien de moins qu’un tour de star.

Rise (En Corps) sort le 18 novembre au Ciné Lumière de Londres.



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