Critique du livre audio The Glass Pearls d’Emeric Pressburger – dans le monde d’un criminel de guerre nazi | Livres audio

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jeans ce thriller tendu du scénariste Emeric Pressburger – lui du légendaire duo de cinéastes britanniques Powell et Pressburger (The Red Shoes, Black Narcissus) – un fugitif nazi emménage dans une pension au-dessus d’une papeterie à Pimlico à Londres. On apprend que Karl Braun, qui arrive « sans chapeau, avec un nœud papillon, les cheveux grisonnants, de petite taille », est en fait un certain Dr Otto Reitmüller, un ancien chirurgien qui se cache depuis 20 ans et qui est recherché pour mener des expériences médicales sur des prisonniers des camps de concentration. Violoniste doué, Braun travaille maintenant comme accordeur de piano et passe ses soirées à l’opéra ou assiste à des concerts classiques avec sa belle, la nouvelle divorcée Mme Taylor. Mais sous l’extérieur cultivé se cache un homme qui s’inquiète de savoir qui pourrait le suivre et qui rêve d’être arrêté et jugé.

Le narrateur est l’acteur Mark Gatiss, qui interprète Braun comme un introverti à la voix douce, en contraste avec ses voisins plus bruyants et plus joyeux, Strohmayer et Kolm, tous deux émigrés allemands qui ont fui les nazis, avec qui il noue des amitiés difficiles. Braun montre peu de remords pour les souffrances qu’il a infligées, bien qu’il ne soit pas sans émotions, comme en témoigne sa tristesse face à la mort de sa femme et de son enfant dans le bombardement allié de Hambourg. Publié pour la première fois en 1966, The Glass Pearls ne va pas jusqu’à enraciner Braun, bien qu’il nous place néanmoins dans la position inhabituelle de regarder le monde à travers les yeux d’un criminel de guerre discrètement charismatique.

Plus d’écoute

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