Customize this title in french Accord sur la réforme de la gouvernance économique de l’UE | Nouvelles

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Les nouvelles règles, politiquement convenues par le Parlement européen et les négociateurs des États membres, ajoutent de la clarté et de la simplicité au processus de surveillance budgétaire en se concentrant sur un seul paramètre, les dépenses annuelles d’un gouvernement, pour analyser la viabilité des finances publiques. Tous les pays fourniront des plans à moyen terme décrivant leurs objectifs de dépenses et la manière dont les investissements et les réformes seront entrepris. Les États membres ayant des niveaux de déficit ou d’endettement élevés recevront des orientations préalables au plan sur ce à quoi devraient ressembler leurs objectifs de dépenses. Pour garantir la viabilité des dépenses, des mesures de sauvegarde chiffrées ont été introduites, qui seront suivies par les pays présentant une dette ou un déficit excessif. Les règles ajouteront également une nouvelle orientation au système qui contribuera désormais activement à favoriser les investissements publics dans les domaines prioritaires. Enfin, le système sera davantage adapté aux réalités de chaque pays plutôt que d’appliquer une approche universelle, et prendra mieux en compte les préoccupations sociales.

Citations des co-rapporteurs

Esther De Lange (PPE, Pays-Bas) a déclaré : « Un nouveau cadre de gouvernance économique était absolument nécessaire. Nous avons pris nos responsabilités en veillant à ce que les nouvelles règles budgétaires soient solides et crédibles, tout en laissant une marge pour les investissements nécessaires.»

Margarida Marques (S&D, PT) a déclaré : « Les nouvelles règles offriront plus de marge d’investissement, plus de flexibilité aux États membres pour faciliter leurs ajustements et renforceront la dimension sociale. Avec une approche au cas par cas et à moyen terme, associée à une appropriation accrue, les États membres seront mieux équipés pour empêcher les politiques d’austérité.»

Investissements

Les règles obligeront spécifiquement les États membres à veiller à ce que leurs plans nationaux expliquent comment les investissements seront réalisés dans les domaines prioritaires de l’UE que sont les transitions climatique et numérique, la sécurité énergétique et la défense.

Les investissements déjà réalisés dans ces domaines doivent être pris en compte par la Commission lors de l’élaboration de son rapport sur les écarts d’un État membre par rapport à sa trajectoire de dépenses, donnant ainsi plus de latitude à cet État membre pour argumenter en faveur de ne pas être soumis à une procédure de déficit excessif. .

De plus, les dépenses nationales de cofinancement des programmes financés par l’UE seront exclues des dépenses publiques, créant ainsi davantage d’incitations à investir.

Les plans devront également fournir des informations sur les besoins d’investissement public, c’est-à-dire là où existent des déficits d’investissement.

Garantir la crédibilité des règles – les garanties en matière de réduction du déficit et de la dette

Les pays surendettés seraient soumis à des règles de sauvegarde leur imposant, entre autres, de réduire leur dette en moyenne de 1 % par an si leur dette est supérieure à 90 % du PIB, et de 0,5 % par an en moyenne si leur dette est comprise entre 60% et 90% du PIB. Ces dispositions sont moins restrictives que l’exigence actuelle selon laquelle chaque pays doit réduire chaque année sa dette d’un vingtième de l’excédent supérieur à 60 %.

Si le déficit d’un pays est supérieur à 3 % du PIB, il faudra le réduire pendant les périodes de croissance pour atteindre un niveau de 1,5 % du PIB, afin de constituer une réserve de dépenses pour faire face à des conditions économiques difficiles. D’autres critères chiffrés indiquant dans quelle mesure le déficit devrait être réduit chaque année s’appliqueraient également.

Un pays ayant un excès de dette ne serait pas obligé de réduire cette dette à moins de 60 % d’ici la fin de la période d’années pour laquelle le plan est en vigueur. Au contraire, à la fin de la période convenue, le pays devrait avoir une dette considérée comme étant « sur une trajectoire plausible à la baisse ».

Espace de respiration

Les nouvelles règles contiennent diverses dispositions pour laisser plus de répit. Ils accordent notamment trois années supplémentaires par rapport aux quatre années standard pour atteindre les objectifs du plan national. Ce délai supplémentaire ne serait normalement accordé que si les engagements d’investissement et de réforme qui sous-tendent une prolongation remplissent un ensemble défini de critères.

À la demande d’un État membre, le Conseil peut accorder l’autorisation de s’écarter de la trajectoire de dépenses du pays lorsque des circonstances exceptionnelles indépendantes de sa volonté entraînent un impact majeur sur ses finances publiques. Un délai pour une telle dérogation serait précisé, mais ce délai pourrait être prolongé si les circonstances exceptionnelles persistent. Une prolongation serait d’un an maximum et pourrait être accordée plus d’une fois.

Améliorer le dialogue et l’appropriation

Avant la soumission d’un plan national, que tous les États membres doivent soumettre, l’État membre concerné rencontrera la Commission, dans le but de définir un plan qui satisfasse à toutes les exigences. Pour les pays présentant un déficit ou une dette excessive, jusqu’à un mois avant que la Commission ne transmette ses orientations sur la trajectoire des dépenses à un État membre, ces États membres peuvent demander un processus de discussion avec la Commission. Les deux types de réunions offrent l’occasion aux États membres concernés de faire valoir leur point de vue. Cela devrait garantir une approche et une appropriation plus adaptées.

Un État membre peut demander la soumission d’un plan national révisé s’il existe des circonstances objectives empêchant sa mise en œuvre, y compris en cas de changement de gouvernement.

De nombreuses autres dispositions ont également été insérées pour améliorer le dialogue entre les institutions de l’UE et entre les États membres et les institutions de l’UE, dans le but de permettre une explication plus publique des décisions prises et une justification des différents points de vue.

Le rôle des institutions fiscales nationales indépendantes, les organismes non partisans chargés de vérifier la pertinence des budgets et des projections budgétaires de leur gouvernement, est également considérablement renforcé, l’objectif étant que ce rôle accru contribue à renforcer davantage l’appropriation nationale.

Mieux intégrer les préoccupations sociales

La dimension sociale est renforcée dans le cadre du processus du Semestre européen. Tant la mise en œuvre des principes du socle européen des droits sociaux que les risques pour la convergence sociale seront mesurés par la Commission. Les États membres devront veiller à ce que leur plan national contribue également aux objectifs sociaux.

De plus, les éléments cycliques des dépenses en matière d’indemnisation du chômage ne seront pas pris en compte lors du calcul des dépenses publiques.

Application

L’accord provisoire est désormais soumis aux votes du Conseil et du Parlement. Une fois adoptées, les règles entreront en vigueur très peu de temps après leur publication au Journal officiel de l’UE. Les premiers plans nationaux devront être soumis par chaque État membre d’ici le 20 septembre 2024.

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