Customize this title in french Carnet de campagne : Ces tétras lyres semblent peu adaptés pour se nourrir dans les arbres | Des oiseaux

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Fnotre tétras-lyre, perché dans les branches nues d’une vieille aubépine, les plumes ébouriffées par un vent glacial. La majeure partie de l’année, ce sont des habitants furtifs du sol dont la tête surgit parmi la bruyère quand ils me voient arriver, s’accroupissent, s’éloignent en courant, puis, si je m’approche trop près, explosent dans les airs avec un bruit d’ailes en grondant : « Retourner! Retourner! »

Ces oiseaux semblent ridiculement mal adaptés à la recherche de nourriture arboricole, mais l’attrait des dernières baies d’aubépine a dû être fort. Ils se débattent, trop corpulents pour atteindre les baies dans l’enchevêtrement central dense des branches épineuses, trop lourds pour atteindre celles des pointes grêles des rameaux qui plient sous leur poids. Ils battent des ailes dans une lutte frénétique pour conserver l’équilibre.

Une fois les baies d’aubépine mangées, le régime alimentaire des ailes rouges passe aux vers de terre. Photographie : Phil Gates

Il y a quelques semaines, des ailes rouges agiles ont poli la plupart des aubes de cette rangée d’arbres, où les landes de bruyère rencontrent les hauts pâturages. Les quelques baies qui restent semblent séchées au vent et ridées, mais elles en valent évidemment la peine.

L’automne dernier, nous avons eu l’une des récoltes de baies d’aubépine les plus abondantes dont je me souvienne. Tout au long de la colline jusqu’au village, la haie était chargée de fruits pourpres. L’arrivée hivernale des redwings migrateurs et des fieldfares ne semble pas avoir beaucoup d’impact jusqu’aux premières neiges, puis les fruits disparaissent rapidement. Les choix faciles ont disparu depuis longtemps. Le printemps semble encore lointain ici-haut.

À mi-chemin de la colline, les ailes rouges – autrefois des troupeaux volants et bavards qui scrutaient les passants depuis la cime des arbres – sont ancrés dans les pâturages en bordure de route. Dans un mois, les baies de lierre seront mûres et prêtes, mais pour l’instant, ces butineuses ont été ramenées sur terre par la nécessité de changer de régime alimentaire. Leurs becs, fouillant le sol gorgé d’eau à la recherche de vers et de vestes en cuir, sont tachés de boue.

L’un des plaisirs de vivre dans les Pennines est que les saisons peuvent être transcendées simplement en montant ou en descendant : l’illusion de tromper le temps avec un petit dénivelé. Au fond du talus, à l’abri des vents froids, quelques bourgeons de feuilles d’aubépine se brisent déjà. Ici, au fond de la vallée, un autre tournant dans le cycle des saisons a déjà commencé.



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