Customize this title in french Carnet de campagne : Défendre la chélidoine, une fleur vraiment sensible | Environnement

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WLe poème le plus connu d’illiam Wordsworth est peut-être adressé aux jonquilles, mais sa fleur préférée au début de l’année était la chélidoine. C’est une préférence que je partage. Dans l’ensemble, ce n’est pas le cas des jardiniers et des botanistes. Ceux que j’ai interrogés considèrent sa profusion pendant les mois froids, de fin février à début mai, le long des accotements et sur les pelouses, avec quelque chose qui s’approche du dédain. Je le considère comme notre miniature native tournesolou tournesol, suivant les brèves sorties de soleil, se dressant et s’affaissant sous le ciel gris d’un printemps gallois.

Ici, le long des ruelles vernales détrempées du Radnorshire, ses excroissances en forme de monticule de feuilles en forme de cœur et ses fleurs dorées vives sur des tiges frêles sont omniprésentes, apportant une texture stellaire aux berges et aux prairies en bordure de route. Ils confèrent et enrichissent les graminées gris hivernal de tons solaires avant que les primevères et les jonquilles ne soient pleinement en fleurs, puis vieillissent sous nos yeux jusqu’à une teinte terne blanchie qui conserve encore le charme des pétales en forme de cœur pour compléter ses feuilles charnues.

Il y a quelque chose dans la chélidoine mineure qui résonne avec notre propre épanouissement et notre déclin. De sa profusion de paillettes d’or dans chaque champ, le long des rives de chaque chemin creux dès les premiers signes du printemps, voici une fleur qui répond à tous les aléas climatiques que la saison peut offrir. Il n’est pas étonnant que Wordsworth ait été ravi de sa réactivité. Il le considérait comme corrélatif à sa propre sensibilité à la nature et, en épousant sa cause, la défendit contre un mépris apparent dans les vers anglais qui était parallèle à celui dont il avait souffert dans ce domaine.

C’est une fleur étrange – si délicate pour fleurir dans les saisons les plus rudes, si légère et pourtant si vive. Wordsworth y a en fait écrit trois poèmes, tous des vers fins et complexes. Il ne mentionne pas la richesse des noms qui lui sont attribués (mon préféré est « messager du printemps »), ni ses tubercules pâles exposés, parfumés au chou, dont un autre nom nous rappelle un usage en médecine populaire : « pilewort ». ».

Une telle richesse de texture culturelle attachée à ce premier visiteur rayonnant ! Profitez-en cette année tant que vous le pouvez, car son éclat héliophile s’estompe déjà, et il faudra attendre fin février 2025 pour en profiter à nouveau.



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