Customize this title in french Carnet de campagne : Ici, au moins, les martinets et les hirondelles abondent | Des oiseaux

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JJuste à côté de la place principale de cette ville du sud de l’Alentejo se trouve un bureau de poste de forme semi-circulaire. C’est une structure attrayante ressemblant un peu à un gâteau de mariage à plusieurs niveaux, et à l’endroit où sa façade incurvée rencontre le premier toit plat en tuiles se trouve une série de supports en brique saillants. Dans les 10 alcôves encadrées par ceux-ci et ne s’étendant pas sur plus de six mètres de toute la façade, les hirondelles de maison ont inséré environ 200 de leurs petites maisons en briques crues.

Des dizaines d’ouvriers bavards entrent et sortent de leurs œuvres pour présenter à tout observateur de passage un tissage glorieux et en constante évolution de lignes de vol bleues et blanches. Nous étions loin d’être les seuls à s’arrêter et à admirer cette belle sculpture cinétique, mais c’est aussi la sous-colonie la plus dense de cette espèce que j’ai vue de ma vie.

Nids d'hirondelles domestiques
« Nous étions loin d’être les seuls à nous arrêter pour admirer cette belle sculpture cinétique. » Photographie : Mark Cocker

Dans toute la ville, il doit y avoir plusieurs centaines, voire des milliers, d’hirondelles et d’hirondelles qui se reproduisent. Un château d’eau à proximité, à portée de vue de la place de la ville, abrite 50 autres nids. Une petite entrée voûtée du marché de Castro Verde avait 11 nids regroupés autour d’un seul luminaire. Cela seul représente peut-être plus de couples qu’il n’y en a actuellement dans ma ville natale de Buxton, dans le Derbyshire. Compte tenu de la perte catastrophique d’hirondelles domestiques dans toute la Grande-Bretagne (environ la moitié ont disparu depuis 1970), Castro Verde sert de puissant rappel de ce que nous avons perdu, mais cela peut aussi illustrer une des raisons pour lesquelles nous les avons perdus. Tout le monde ne peut pas supporter les nids de boue au-dessus et le ha’p’orth de désordre en dessous, et les gens les découragent régulièrement.

Avant d’avoir les yeux mouillés sur une profonde tolérance contrastée montrée par les Portugais pour ces oiseaux fabuleux, je dois ajouter qu’autour de la place de la ville, de nombreux bâtiments avaient de fines pointes de métal dépassant à l’endroit où les hirondelles de maison construisaient habituellement. Je soupçonne cependant que les oiseaux ont trouvé un moyen de contourner cela en ajoutant plus de cellules de boue au-dessus d’une première couche de nids, parfois deux ou trois de profondeur, les pointes n’ayant donc aucun impact. Pour l’instant, les oiseaux et les humains s’entendent très bien et, sûrement, dans leur intérêt mutuel.



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