Customize this title in french Carnet de campagne : La tourbière n’est tranquille qu’à hauteur d’homme | Végétaux

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JLes fleurs blanches du bogbean secouent, saupoudrant la lumière des étoiles sur la tourbière. Ils se tiennent instables dans les bassins, se déplaçant au moindre vent. Au fur et à mesure que la première couleur du matin se remplit, elle semble venir autant d’en haut que d’en bas, où les mousses rouges scintillent de la tourbe sombre. Sphaigne capillifolium, la mousse des marais à feuilles aiguës, ou rouge, forme des hummocks denses, s’élevant du sol comme une impulsion de sang vers l’extérieur : un circuit charnu et silencieux.

Étirez-vous sur une étendue de parcours rouges à travers la bruyère et le myrte des tourbières, tandis que derrière eux, les montagnes sombres sont étreintes par les nuages. Les ombres se déplacent. La pluie commence. De petits cercles se forment au sommet des bassins de la tourbière tandis que le doux parfum de myrte se répand. Le seul bruit est la pluie qui frappe mon manteau et la surface des piscines. Le seul mouvement est la goutte d’eau et le frôlement frais de feuille contre feuille, tige contre tige.

Les tourbières du pays du Flow.
Les tourbières du pays du Flow. Photographie: Murdo MacLeod / The Guardian

Je me baisse et j’écoute. Ici, près de la tourbière, il y a un squelch et un gargouillis et un pop. Ici, près de la mousse, il y a un évier et un suceur et une soif. Accumulatrices connues, certaines mousses de sphaigne peuvent contenir environ 20 fois leur propre poids en eau. La plupart des tourbières, au-dessus de la nappe phréatique, reçoivent leur seule eau des précipitations. Il y a une urgence pour la chute du tambour et ses récipiendaires impatients. Le volume de l’eau augmente à chaque minute qui passe. Ensuite, de minuscules collemboles sautent entre les feuilles; leurs corps qui s’écrasent trouvent leurs pieds dans des miracles rythmiques d’atterrissage. Ce proche de la sphaigne est un sondage de ce qui est souvent caché, un sursaut de vivant microscopique. La tourbière n’est calme qu’à hauteur d’homme. La mousse n’est silencieuse qu’à notre distance.

Je me redresse, suivant les traînées de mousse rouge des marais à travers la bruyère. Son circuit silencieux est désormais composé de pops et de tremblements. Ses veines exposées sont des affluents enflammés qui jaillissent des bassins en crue. Le bogbean tremble sous la pluie battante. Les mousses trempent, remplies de lumière à nouveau. Pauses du jour. La pluie assèche le sol ardent.



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