Customize this title in french Critique de Mrs S by K Patrick – une romance queer sensuelle de découverte de soi | Fiction

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HLes Eatwaves sont une force perturbatrice dans la littérature, ouvrant la voie à des actes de transgression transformateurs alors que les inhibitions sont rejetées. L’effet se fait particulièrement sentir dans la campagne anglaise habituellement tempérée – il suffit de penser à LP Hartley L’intermédiairede Ian McEwan Expiation ou, en effet, Penelope Lively Vague De Chaleur. À cette liste peut maintenant s’ajouter le premier roman de K Patrick, une romance queer frappante dans laquelle la luxure donne de subtiles révélations sur le pouvoir sexuel et l’individualité.

La dislocation des températures élevées est renforcée par le statut d’outsider de son protagoniste sans nom. À 22 ans, c’est une lesbienne butch d’Australie qui explore encore son identité de genre lorsqu’elle est nommée matrone dans un pensionnat pour filles très britannique régi par des règles et des rituels mystérieux. Tout lui semble étranger, y compris sa soif de la femme du directeur, l’éponyme Mme S.

« Son visage me trompe dans la familiarité, soulevé d’une peinture, un idéal féminin », note-t-elle. Regards prolongés et effleurements du bout des doigts forment une série de rendez-vous clandestins qui font voler les pages et donnent lieu à des passages d’un érotisme intense.

En fin de compte, cependant, l’amour interdit s’avère secondaire par rapport au drame de la découverte de soi du narrateur. C’est un voyage dans lequel la langue n’est pas d’une grande aide. « Voici un autre mot qui ne va pas », soupire-t-elle intérieurement lorsque Mme S. lui demande si elle porte un bandeau pour se faire plus « homme ». « Pour en parler, utiliser le langage tel qu’il est déjà connu, il faut que je me sente dans un état figé. Ce n’est pas le cas. Un soi est toujours en mouvement.

Comme pour renforcer cela, le récit est dépouillé de noms et de dates. Est-ce que ça se passe à la fin des années 80 ? Peut-être. Une telle opacité soutenue – avec une absence de marques de discours – pourrait facilement devenir une distraction, mais Patrick compense en épinglant avec une spécificité sensuelle les épisodes qui façonnent le moi évolutif du narrateur.

Il faut de l’art et de la conviction pour réussir quelque chose d’aussi audacieux, et cela fait de l’auteur un nouveau talent distinctif. Pendant ce temps, il y a cette chaleur : torride, collante, torride.

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