Customize this title in french Critique de The Letter Writer – Histoire d’amour à la Cyrano se déroulant dans les années 1960 à Dubaï, occupée par les Britanniques | Film

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jeDans ce genre de tournure de Cyrano de Bergerac, le pauvre connard qui écrit des lettres et qui n’a aucune chance d’avoir la fille est un adolescent appelé Khalifa ; il est plus un garçon qu’un homme, quelques poils poussant expérimentalement sur sa lèvre supérieure. Nous sommes à Dubaï en 1965, et Khalifa est l’un des romantiques de la vie : après avoir regardé le Dr Jivago, il se précipite pour acheter un trench-coat en laine et un chapeau en fourrure, sans parler de la chaleur torride. Il pourrait vous rappeler un personnage de Wes Anderson, brillant et agité, et il est joliment interprété par Eslam Al Kawarit avec une performance qui brille vraiment par rapport à certains des acteurs étrangement sans vie ailleurs dans ce film – qui a été réalisé en 2018 et est maintenant enfin une sortie en streaming.

La femme dont Khalifa tombe amoureux est anglaise ; ce sont les vacances d’été et il travaille comme écrivain pour des gens qui ne savent pas ou ne peuvent pas écrire eux-mêmes. Dubaï est toujours un protectorat britannique, et les Britanniques au visage rougeaud avec des accents d’école publique dominent toujours les locaux – des « ingrats roux ! » (Certains dialogues ici sont aussi raides que les lèvres supérieures). Rosy McEwen incarne Elli, la nièce d’un des Britanniques. Elle est fiancée, mais à Dubaï, elle échange des relations significatives avec un tailleur indien appelé Mohammad (Muhammad Amir Nawaz) ; il est le troisième côté du triangle amoureux.

Mohammad engage Khalifa pour faire l’amour avec Elli par correspondance. Au début, le gamin n’est pas enthousiaste : il est anti-britannique, et d’ailleurs, quel genre de langue est l’anglais – avec un seul mot pour « amour » ? Puis il découvre les sonnets de Shakespeare et la courtisation commence pour de bon. C’est vraiment une belle performance d’Al Kawarit, mais le film semble déchiré entre les priorités. C’est une romance légère mais il y a des ombres de thèmes plus sombres comme l’empire et le racisme. Qu’aurait à dire l’oncle d’Elli à propos de sa romance avec un Indien ? Le film n’y va pas. Doux et un peu fade, il ne laisse pas beaucoup de trace.

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