Customize this title in french Critique de Wuthering Heights – adaptation chaotique de Brontë | Théâtre

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UN déluge de sons mêle pluie, voix lointaines et chœur céleste. Une lumière clignote, une lampe électrique se balance follement au-dessus d’une femme vêtue de noir, vêtue d’un tablier blanc, qui est assise derrière une table. Autour d’elle s’élèvent trois murs sombres et sombres, ponctués d’ouvertures allongées ; au-dessus d’elle, un balcon ombragé court le long du mur du fond. C’est l’univers du roman d’Emily Brontë de 1847 conçu par la réalisatrice Lucinka Eisler et l’écrivain Ben Lewis (tous deux membres fondateurs de la compagnie théâtrale Inspector Sands, coproducteur, ici, avec Royal & Derngate, China Plate et Oxford Playhouse).

La femme à table gratte une carotte avec un grand couteau : Nelly la gouvernante (Giulia Innocenti, également membre fondatrice de l’inspecteur Sands) est au centre de ce qui semble être une sorte de procédure policière. Lorsque des personnages apparaissent, leurs photographies sont épinglées sur le mur du fond, comme sur un tableau des suspects ; lorsqu’ils meurent, ils enlèvent leurs photos en sortant (six acteurs jouent 11 rôles). Une voix désincarnée interroge Nelly : « Qui est le monstre ? Quand elle répond « Heathcliff », cela la défie. Pourquoi prend-elle son salaire au lieu de partir pour un autre travail ? Elle doit, la voix commande, « Raconter l’histoire! »

Heathcliff (Ike Bennett) est présenté comme un « esclave sauvé » et traité brutalement. L’histoire progresse de manière chaotique; les personnages et les relations sont bidimensionnels ; les distinctions de classe sont grossières dans la bande dessinée. Les chiffres de «l’interrogateur» identifient Nelly comme une célibataire, comme sans enfant; ils l’accusent d’essayer de s’approprier les enfants de l’histoire, de ruiner leur vie. Est-elle, dit-on, le vrai monstre ?

L’impression générale est celle d’une tempête d’idées luttant pour trouver une définition dramatique. C’est une honte. Des moments simples, où l’action se connecte au roman, fonctionnent bien : Lua Bairstow dans le rôle de Catherine, décrivant son amour pour Heathcliff ; le rapport grandissant entre Hareton de John Askew et Young Cathy de Nicole Sawyerr. Ils sont trop peu nombreux.

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