Customize this title in french Directeur de cage banni de France pour « menace à l’ordre public » | France

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Le directeur du groupe de campagne Cage a été détenu à Paris pendant près de 24 heures la semaine dernière, puis renvoyé à Londres après que le gouvernement français l’a accusé de répandre des théories du complot sur la « persécution islamophobe ».

En 2020, Cage, qui milite au nom des communautés touchées par la « guerre contre le terrorisme », a annulé une interdiction de voyager en France pour son directeur, Muhammad Rabbani. Mais à son arrivée à Paris mardi dernier pour des réunions avec des journalistes français et des dirigeants de la société civile, Rabbani a été informé que le ministère de l’Intérieur avait imposé une nouvelle interdiction de voyager l’empêchant d’entrer dans le pays. Il a été interrogé puis renvoyé sur un vol pour Londres.

Son traitement est survenu quelques jours après des émeutes généralisées en France à la suite de la fusillade mortelle par la police de Nahel Merzouk, une adolescente française d’origine marocaine et algérienne.

Le ministère de l’Intérieur a précisé les raisons de l’interdiction dans un document daté du 31 octobre 2022. Il précise : « Compte tenu de la menace terroriste particulièrement élevée, sa présence sur le territoire national constituerait une menace grave pour l’ordre public et la sécurité intérieure de la France ».

L’interdiction a été imposée un mois après que Rabbani ait critiqué le gouvernement français pour avoir « terrorisé » sa communauté musulmane dans ce qu’il a qualifié de « l’agenda du gouvernement raciste ». Lors d’une réunion de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe en Pologne en septembre 2022, Rabbani a également accusé la France de se joindre à la Chine et à l’Inde pour lancer une « persécution religieuse » contre les musulmans.

Dans son interdiction de voyager, la France a accusé Rabbani de faire partie d’un « mouvement islamiste radical » et de « diffusion de propos diffamatoires » sur « une supposée « persécution islamophobe » et une surveillance de masse par les gouvernements occidentaux, dont la France ».

Il a accusé Cage d’avoir aidé à radicaliser Mohammed Emwazi, le terroriste de l’État islamique connu sous le nom de « Jihadi John », qui était responsable de la décapitation des otages occidentaux détenus par le groupe terroriste. Cage nie vigoureusement l’allégation.

L’interdiction citait la condamnation de Rabbani au Royaume-Uni pour avoir refusé de divulguer le code d’accès de son téléphone portable lorsqu’il a été arrêté en 2017 en vertu de l’annexe 7 de la loi de 2000 sur le terrorisme.

Cage a déclaré que Rabbani avait passé près de 24 heures en détention française la semaine dernière. Il a indiqué qu’il avait été envoyé dans un centre de détention pour migrants d’où il avait enregistré une vidéo sur son traitement. Cage a déclaré que la police française l’avait interrogé à l’aéroport et au centre de détention. Il a également été interrogé par un responsable du ministère de l’Intérieur, a-t-il ajouté.

Cage a décrit l’interdiction comme « totalement absurde » et un exemple de « poussée autoritaire ». Rabbani a déclaré: « La France m’a interdit d’avoir prononcé un discours à la conférence de l’OSCE, la plus grande organisation intergouvernementale de sécurité régionale au monde, exposant la politique d’obstruction systématique – une stratégie policière répressive maximale qui cible massivement les musulmans – en septembre de l’année dernière.

« Le gouvernement français est clairement menacé par une ONG qui lui demande des comptes. Nos interventions et critiques trouvent un écho partout. Choisir un défenseur des droits humains musulman pour une interdiction relève de la même islamophobie dont ils sont tellement offensés d’être accusés.



Source link -57