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UNTous les tropes de cinéma standard du lycée sont ici: il y a la reine des abeilles et ses acolytes adorateurs / terrifiés; la nouvelle fille séduisante; la sévère directrice au cœur d’or. Mais en transplantant ce format usé au Ghana dans les années 80, l’écrivain ghanéen américain Jocelyn Bioh l’a aiguisé et a créé une pièce drôle mais mordante remplie de rires intelligents qui s’accompagnent d’une postcombustion piquante.
School Girls a été créée aux États-Unis en 2017 et s’inspire d’un événement réel en 2011, lorsqu’une femme métisse née aux États-Unis et élevée dans le Minnesota – avec sans doute un meilleur espoir de bien s’en sortir sur la scène mondiale – a été nommée gagnante du concours de beauté Miss Univers Ghana. C’est une histoire qui soulève des questions difficiles sur qui définit la beauté et les terribles effets d’entraînement qu’elle peut avoir. Pourtant, malgré ce contexte spécifique, il y a beaucoup de choses dans la production chaleureuse et engageante de Monique Touko qui sembleront douloureusement et amusantement familières à tout le monde. La terrible fragilité de l’amitié adolescente. Le besoin de s’intégrer mais aussi de se démarquer. Ce désir ardent d’un grand et bel avenir.
Il y a une scène de karaoké époustouflante qui voit les filles interpréter Greatest Love of All de Whitney Houston devant un membre prétentieux du comité de sélection du concours. C’est brillamment horrible. D’abord on rit, puis on pleure. La chorégraphie d’Aline David est habilement intégrée à l’ensemble du spectacle, mais c’est ici, alors que les filles couinent avec Whitney, que la danse est la plus puissante et révèle les véritables identités et influences des filles, qu’elles le veuillent ou non.
Tous les acteurs brillent, mais c’est Tara Tijani dans le rôle de la reine des abeilles Paulina – destinée à devenir la reine de beauté du Ghana jusqu’à ce qu’un étudiant transféré à la peau plus claire arrive – qui puise au cœur de la pièce de Bioh. Alors que le jour de la sélection pour le concours approche, Paulina fait irruption sur scène dans une monstruosité rose d’une robe; si faux, mais essayant si fort d’avoir raison. Mais il y a plus. Alors que le rire coupable du public s’estompe, Paulina s’étale une crème blanchissante sur le visage. C’est déchirant, alors que nous regardons cette belle femme noire se dépouiller de sa propre peau dans une quête pour s’adapter à un standard occidental de beauté qu’elle ne peut espérer atteindre.