Customize this title in french Écoute classique à domicile : Thibaudet & Feinstein : Gershwin Rhapsody ; Requiem de Duruflé | Musique classique

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Incité par le centenaire (la semaine dernière) de George Gershwin Rhapsodie en bleudeux pianistes de traditions différentes, Jean-Yves Thibaudetprincipalement un artiste classique avec un flair pour le jazz, et Michael Feinstein, connu pour son expertise en recueils de chansons américains, ont collaboré à Rhapsodie de Gershwin (Decca), un hommage au compositeur et à son œuvre de concert la plus célèbre. Varié pour deux pianos, piano solo ou piano et voix (avec Feinstein ajoutant du chant sur quatre titres), l’album comprend deux enregistrements en première mondiale, mais la plupart des morceaux sont des piliers de Gershwin tels que Someone to Watch Over Me, I Got Rhythm, They Je ne peux pas m’enlever ça, rythme fascinant. Ils mettent en valeur les talents d’improvisation de Feinstein et la virtuosité du pianiste concertiste de Thibaudet, dans des arrangements d’Earl Wild, Tedd Firth et Feinstein lui-même. Deux brefs medleys sur le Rhapsodie justifie à peu près le titre de l’album, mais cela ne devrait déranger personne. Le jeu est captivant, plein d’esprit et irrésistible.

Au cours d’une longue carrière, l’organiste-compositeur français Maurice Duruflé (1902-86) était une figure marquante du monde spécialisé de la musique d’orgue française, mais son très apprécié Requiem, opus 9 a donné à son nom une résonance plus large. Entre 1947 et 1961, il réalise trois versions de cette œuvre chorale pour différentes forces. Pour une nouvelle version atmosphérique sur Hyperion, enregistré dans l’église Saint-Eustache de Paris, avec la voix mixte Chœur du Trinity College de Cambridgechef d’orchestre Stephen Layton a choisi le second (1948), avec orgue seul (à l’exception du Pie Jesu, avec violoncelle seul). Harrison Cole, un récent spécialiste de l’orgue Trinity, exploite adroitement les riches couleurs de l’orgue parisien – l’un des plus grands de France – et ses grandes réverbérations évoquant le spiritualisme aux chandelles dans lequel baignait Duruflé. Les Quatre Motets de Carême pour voix seules de Francis Poulenc (1899-1963) – chantés pour la première fois le Vendredi Saint 1939 – sont superbement chantés. Comme dans le Duruflé, la dynamique est précisément observée par ce chœur savamment percé.

Vaughan Williams, Peter Maxwell Davies, Vangelis et Tanya Ekanyanka ont tous écrit de la musique inspirée du continent le plus méridional et le moins peuplé de la Terre. Tous les articles, avec des extraits d’écrivains, dans Paroles et musique : Antarctique – de Shackleton à Happy FeetRadio 3 demain, 17h30/BBC Sounds.

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