Customize this title in french Éditorial : Encore des retards ? La Cour suprême a eu tort de reporter la décision sur l’immunité de Trump

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La Cour suprême a annoncé mercredi qu’elle examinerait l’affirmation de Donald Trump selon laquelle, en tant qu’ancien président, il bénéficie de l’immunité de poursuites pour des crimes présumés liés à ses efforts pour renverser les élections de 2020. En prenant l’affaire et en programmant les plaidoiries pour la semaine du 22 avril, le tribunal a encore compliqué le calendrier du procès Trump, qu’un juge de district avait initialement prévu pour le 4 mars.

Il est dans l’intérêt national que Trump se présente devant un jury le plus tôt possible. Le procureur spécial Jack Smith a reconnu l’urgence de la situation lorsqu’il a demandé aux juges, le 11 décembre, de statuer rapidement sur l’affaire d’immunité, et avant que la cour d’appel ne se prononce. Les juges ont imprudemment rejeté cette demande le 22 décembre.

La Cour d’appel des États-Unis pour le circuit du district de Columbia a entendu les arguments dans l’affaire de l’immunité le 9 janvier et a rendu le 6 février une longue et érudite décision éviscérant l’argument farfelu de l’immunité de Trump. La cour d’appel a conclu que « l’ancien président Trump est devenu un citoyen Trump, avec toutes les défenses de tout autre accusé pénal. Mais toute immunité exécutive qui aurait pu le protéger pendant qu’il était président ne le protège plus contre ces poursuites.

Il est compréhensible que les juges veuillent donner leur avis. Mais ils auraient dû accepter la demande de Smith pour un examen accéléré. Faute de quoi, ils devraient se résoudre à rendre leur décision dans les plus brefs délais après les plaidoiries du mois d’avril. Ce serait un résultat profondément insatisfaisant si le tribunal se prononçait contre la demande d’immunité de Trump mais le faisait trop tard pour garantir qu’un procès aurait lieu – et qu’un jury aurait son mot à dire – avant les élections de novembre.

Un retard supplémentaire de la part du tribunal donnerait une signification nouvelle et inquiétante à l’axiome selon lequel une justice retardée est un déni de justice, même si dans ce cas, ce serait la nation qui se verrait refuser justice.

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