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Le collectionneur d’art de cinquième génération Guy Wildenstein est de retour devant un tribunal français cette semaine. Voici comment l’une des dynasties artistiques les plus puissantes du monde s’est retrouvée impliquée dans une affaire de fraude fiscale multigénérationnelle.
Le marchand d’art français Guy Wildenstein – qui est à la tête de l’une des familles d’art les plus puissantes du monde depuis la mort de son père en 2001 – est de retour devant le tribunal de Paris cette semaine pour lutter contre des accusations de fraude fiscale massive et de blanchiment d’argent.
C’est la troisième fois que les procureurs français s’en prennent à la famille, les accusant d’avoir organisé « la fraude fiscale la plus longue et la plus sophistiquée » de l’histoire moderne de la France. S’ils sont reconnus coupables, ils devront payer jusqu’à 1 milliard d’euros d’arriérés d’impôts et d’amendes.
Le procès s’est ouvert le 18 septembre et devrait durer jusqu’au 4 octobre. Parmi les coaccusés de Wildenstein figurent des avocats spécialisés en droit de la famille, des gestionnaires de patrimoine, un notaire, son neveu et son ancienne belle-sœur.
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Qui sont les Wildenstein ?
Les Wildenstein, souvent appelés simplement « Les W » dans les médias français, sont une famille de collectionneurs d’art franco-américains s’étendant sur cinq générations et 150 ans.
Leur collection est estimée à des milliards et comprend des œuvres de certains des plus grands artistes de l’histoire, comme le Caravage, Picasso, Monet et Rembrandt. Les pièces sont dispersées à travers le monde – dans des bunkers nucléaires, des ports francs, des coffres-forts et prêtées dans plusieurs musées publics.
Ils exploitent également des galeries Wildenstein & Co. à New York et à Tokyo et possèdent des actifs immobiliers dans le monde entier. Le patriarche de la famille, Daniel Wildenstein, était notoirement secret sur la fortune de la famille : sa mort en 2001 a marqué le début de leurs ennuis juridiques.
En plus de fraude fiscale et de blanchiment d’argent, les Wildenstein font également l’objet d’une enquête pour possession d’œuvres d’art volées, après que les autorités françaises ont perquisitionné leur centre de recherche en art à Paris en 2011 et saisi une trentaine d’œuvres signalées volées ou disparues.
Quelles sont les charges retenues contre eux ?
Les Wildenstein – ou plus précisément les enfants de Daniel Wildenstein, Guy et Alec – sont accusés d’avoir sous-déclaré leurs actifs pour éviter les droits de succession à la suite du décès du patriarche en 2001. Guy a été accusé une deuxième fois après la mort d’Alec en 2008.
En 2001, Guy et Alec ont déclaré que la succession de leur père au moment de sa mort ne valait que 41 millions d’euros – sans parler des propriétés familiales dans les Caraïbes et au Kenya, ainsi que de nombreuses œuvres d’art inestimables.
Leurs secrets de famille ont été dévoilés après que les frères ont imposé à la veuve de leur père, l’ancienne mannequin Sylvia Wildenstein, sa part de la succession de Daniel. Sylvia a déclaré qu’elle avait renoncé à son héritage sous de faux prétextes après que Guy et Alec lui aient dit que Daniel était mort dans la ruine financière.
Elle et son avocat se sont battus jusqu’à la mort de Sylvia en 2010 pour récupérer son argent (et ses chevaux de course bien-aimés), déterrant ainsi l’enchevêtrement familial de fonds fiduciaires, de sociétés écrans et d’œuvres d’art non déclarées.
Aujourd’hui, le gouvernement français utilise les preuves du cas de Sylvia pour affirmer que les fonds fiduciaires de la famille sont illégaux – et qu’ils doivent rembourser les impôts sur ces actifs ainsi qu’une amende pénale et une potentielle peine de prison.
Que s’est-il passé lors des procès précédents ?
Lors du dernier procès des Wildenstein, les procureurs ont réclamé 616 millions d’euros d’arriérés d’impôts et une amende de 250 millions d’euros, ainsi qu’une peine de prison pour Guy.
Guy a été acquitté à deux reprises dans des poursuites qui ont eu lieu en 2017 et 2018. La décision du tribunal reposait sur le fait qu’au moment du crime présumé, aucune loi n’obligeait Guy à déclarer les actifs détenus dans des fiducies étrangères.
Mais le juge du dernier procès a précisé que la situation financière de la famille témoignait d’une « volonté de dissimulation » et d’une « tentative manifeste d’éviter » de payer des impôts. En fin de compte, cela s’est résumé aux failles du dossier de l’accusation et aux failles de la législation française sur la fraude fiscale.
Ce n’est qu’en 2011 que la France a adopté une loi exigeant que les actifs détenus dans des fiducies étrangères soient déclarés, des années après le décès de Daniel et d’Alec. Le tribunal a déclaré que la nouvelle loi ne pouvait pas être appliquée rétroactivement.
Pourquoi ce nouveau procès a-t-il lieu maintenant ?
Cette fois-ci, les procureurs se concentrent sur la question de savoir si les trusts étaient réellement gérés de manière indépendante ou si Guy Wildenstein, 77 ans, tirait secrètement les ficelles dans les coulisses.
En France, pour que les actifs détenus dans un trust soient exonérés d’impôt, le trust doit être « irrévocable », ce qui signifie que le bénéficiaire n’a pas son mot à dire sur la manière dont il est géré. Guy est accusé d’avoir personnellement ordonné aux dirigeants de la fiducie d’exécuter son testament, ce qui constitue une violation du statut fiscal particulier.
Lundi, devant le tribunal, Guy a rejeté l’accusation, affirmant qu’il n’avait aucune connaissance du système de confiance de sa famille avant la mort de son père.
« Jusqu’en 2001, je n’étais au courant de rien », a-t-il déclaré au tribunal. « La fiducie ne m’appartient pas. »