Customize this title in french For Black Boys… critique – une méditation émouvante sur la masculinité noire | Organiser

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RFor Black Boys Who Have Considered Suicide When the Hue Gets Too Heavy de yan Calais Cameron a ouvert ses portes pour la première fois au théâtre New Diorama en 2021, puis a été transféré à la Royal Court pour une course l’année dernière. Mais, c’est ici dans sa troisième incarnation dans le West End que la pièce a trouvé sa place légitime, étant jouée sur une vaste scène. Sous la forme approximative d’une séance de thérapie, six hommes noirs s’ouvrent à tour de rôle sur les croyances et les expériences qui les ont façonnés pour devenir les personnes qu’ils sont devenus. C’est une méditation puissante et profondément émouvante sur la masculinité noire et la vie noire en Grande-Bretagne. Mais sous toute la douleur, il y a aussi une abondance de lumière, de rires et d’énergie enfantine.

Inspiré par l’œuvre phare de Ntozake Shange, For Coloured Girls Who Have Considered Suicide / When the Rainbow Is Enuf, l’écriture de Cameron a un sens similaire de la confession. Les hommes parlent de racisme dans la cour de récréation, de démêlés avec la police, d’amour romantique, de colorisme et de stéréotypes masculins. Le potentiel de suicide est suspendu, puissamment, à travers tout cela. Mais les histoires de traumatismes qu’ils partagent ne sont que trop réelles. Le soir de la presse, le public hoche la tête, clique et pleure d’accord. Bien que la pièce ne puisse jamais englober totalement la vie de tous les hommes noirs, Cameron a soigneusement assemblé une multitude de problèmes opposés et reconnaissables. À la base, la pièce demande comment jouer le rôle du bon type d’homme noir. Tragiques, vulnérables et honnêtes, ce sont des voix qui sont généralement enterrées, mais qui doivent être entendues.

Le scénario est crucial, la poésie pressante. Mais ce qui donne vie aux paroles de Cameron, c’est le merveilleux casting de six acteurs (Mark Akintimehin, Emmanuel Akwafo, Nnabiko Ejimofor, Darragh Hand, Aruna Jalloh et Kaine Lawrence). Ensemble, les hommes sont électriques. Se déplaçant en tant qu’individus et comme un seul, ils dansent et roulent les uns sur les autres comme des élastiques. Le langage se transforme harmonieusement en chant lyrique, et l’immobilité devient une chorégraphie audacieuse et instinctive. Sous la direction du mouvement de Theophilus O Bailey, tout semble naturel.

Mis en scène sur un terrain de jeu fluorescent conçu par Anna Reid, il est difficile de résister à l’esprit vibrant de la pièce. Même si les rôles indéfinis des hommes les font parfois paraître caricaturaux, la pièce reste un mastodonte qui mérite d’attirer les masses.

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