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Les passagers du World Traveller ont débarqué hier devant une foule de 80 manifestants hués en Bretagne.
Les passagers des navires de croisière ont été mal accueillis en France hier (8 octobre) alors que les manifestants écologistes se sont rassemblés pour condamner leur choix de voyage.
Les touristes à bord du bateau de croisière « World Traveller » ont été accueillis par des cris de « honte à vous ! », « vous n’êtes pas les bienvenus » et « rentrez chez vous » à leur arrivée dans le port de Douarnenez en Bretagne.
Environ 80 manifestants ont rencontré le navire de luxe d’une capacité de 196 personnes appartenant à Atlas Ocean Voyages, une société basée aux États-Unis qui promet des « croisières intimes de style yacht » vers des « destinations inaccessibles ».
Beaucoup d’entre eux étaient habillés comme Ours polairesdes otaries ou des carnavaliers vénitiens, dont un manifestant de 25 ans qui en a assez des « voyages de luxe et d’expédition ».
Ces bateaux « passent leur temps à faire des allers-retours entre les pôles pour faire du tourisme de la dernière chance : voir les derniers pingouins, les derniers ours polaires, les derniers icebergs. C’est indécent », a-t-elle déclaré à l’AFP.
Pourquoi les croisières « luxe et expédition » sont-elles si controversées ?
Le navire World Traveler a accosté dans le port breton dans le cadre d’une croisière de 10 jours de Dublin à Lisbonne, au prix de 8 048 à 13 257 € par passager.
Mais il traverse souvent des eaux plus reculées, lors de voyages vers l’Antarctique, les fjords arctiques et norvégiens, ou l’Islande et Groenland.
En novembre par exemple, le bateau de croisière embarquera pour une croisière de 10 jours vers l’Antarctique, avec des tarifs allant de 15 625 € à 25 379 €.
Tous Croisières Cela a un coût très élevé pour le climat, car leurs hôtels et leurs installations de loisirs nécessitent une consommation de carburant supplémentaire, rejetant d’énormes quantités de polluants atmosphériques.
Une étude récente de l’ONG Transport & Environment estime que les navires de croisière naviguant dans les eaux européennes ont émis l’année dernière plus de 8 millions de tonnes (Mt) de CO2. C’est l’équivalent de 50 000 combats entre Paris et New York.
Naviguer à proximité des côtes entraîne des problèmes de santé liés à la pollution pour les populations locales – et de nombreuses personnes vivant à proximité des ports de croisière en ont assez, interdisant même les navires géants dans certains endroits.
Les « expéditions » vers les pôles de la planète entraînent un ensemble différent de conséquences environnementales. Des chercheurs en Antarctique ont observé une neige plus foncée au pôle sud, car l’augmentation des voyages touristiques contribue à carbone noir pollution.
Ils estiment que chaque visiteur fait perdre à l’Antarctique 83 tonnes de neige. Il est difficile d’imaginer un exemple plus frappant d’une expérience touristique qui porte atteinte à l’environnement qu’elle recherche.
L’ironie n’échappe pas aux militants. Dans la baie de Douarnenez, le manifestant anonyme a déclaré que leur manifestation était en partie « en soutien à la faune polaire qui souffre du changement climatique et de toutes les conséquences de notre mode de vie dans cette société ».
Comment les passagers et Atlas Ocean Voyages ont-ils réagi à la manifestation ?
Un passager de croisière a semblé prendre l’atmosphère hostile avec aisance.
Eric Scott, un touriste américain de 49 ans, a décrit le brouhaha des huées au débarquement comme une « expérience éducative utile ».
« C’est l’une des raisons pour lesquelles nous voyageons : pour avoir des perspectives d’autres endroits », a-t-il expliqué à l’AFP.
Sur son site Internet, Atlas Ocean Voyages, basé en Floride, affirme : « Nous prenons les pratiques de développement durable très au sérieux. Pour garantir que nous laissions le monde tel que nous l’avons trouvé aux générations futures, notre flotte de yachts respectueux de l’environnement est spécialement construite avec une technologie et des équipements de pointe.
Elle affirme que ses yachts consomment « seulement un cinquième du carburant » utilisé par les bateaux traditionnels. croisière navires, « réduisant ainsi [their] impact sur l’environnement. »
La technologie pour sans culpabilité, la croisière zéro émission n’est pas encore là. Et les défenseurs de l’environnement font peu de cas des entreprises qui agissent autrement.
« Nous dénonçons simplement cette industrie qui n’a aucune raison d’exister », a déclaré hier en Bretagne un manifestant de 47 ans.
« Nous n’avons pas besoin de cette industrie », a-t-elle déclaré, ajoutant que « la biodiversité est plus importante ».
Plusieurs débarquements de navires de croisière ont dû être annulés ou organisés sous escorte policière à Douarnenez ces derniers mois, rapporte l’AFP.
Lors de la manifestation de dimanche, un cordon de police a empêché les manifestants de s’approcher de la zone d’atterrissage.