Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsjeEn février 1987, j’étais assis dans une salle d’audience à Jérusalem, écoutant le témoignage le plus poignant imaginable de survivants du camp d’extermination nazi de Treblinka, en Pologne, où environ 700 000 à 900 000 personnes ont été assassinées en 1942-43.Les survivants, âgés et fragiles, témoignaient au procès de John Demjanjuk, un Américain d’origine ukrainienne qui aurait été un garde de camp notoire connu sous le nom d’« Ivan le Terrible ». C’était lui, disaient-ils, qui faisait fonctionner les moteurs qui pompaient le gaz dans les chambres à gaz.Mais ils avaient tort. Les souvenirs peuvent induire en erreur, et Demjanjuk n’était pas Ivan le Terrible. Des documents découverts dans les archives soviétiques après son procès ont établi qu’il était presque certainement un gardien dans un autre camp d’extermination nazi, Sobibor en Pologne, où seulement 170 000 à 250 000 personnes avaient été assassinées. Demjanjuk, qui avait été reconnu coupable, puis acquitté, en Israël, a été de nouveau reconnu coupable lors d’un deuxième procès, cette fois en Allemagne, pour complicité dans le meurtre de 28 060 personnes à Sobibor.Il est décédé moins d’un an plus tard, à l’âge de 91 ans, avant que son appel puisse être entendu.Comme l’a prouvé l’affaire Demjanjuk, les preuves d’identification seules ne suffisent pas.Les difficultés rencontrées par les procureurs dans l’affaire Demjanjuk contribuent à expliquer pourquoi, en Grande-Bretagne, un seul criminel de guerre nazi présumé a été poursuivi et condamné. Andrei Sawoniuk, un auxiliaire de la police nazie biélorusse, a été reconnu coupable à Old Bailey en 1999 pour deux chefs d’accusation de meurtre et condamné à la réclusion à perpétuité. (Il est mort à la prison de Norwich en 2005.)Histoire ancienne? Pas si vous êtes le président de la Chambre des communes canadienne, Anthony Rota, qui vient d’être contraint de démissionner après avoir organisé une ovation debout pour un criminel de guerre nazi ukrainien présumé de 98 ans, Yaroslav Hunka, à l’occasion d’une visite officielle du président ukrainien, Volodymyr Zelenskiy. (Rota a déclaré qu’il n’était pas au courant des allégations relatives à Hunka.) Et pas si vous êtes un enquêteur sur les crimes de guerre travaillant à rassembler des preuves relatives aux atrocités commises en Ukraine et en Syrie dans l’espoir de traduire en justice au moins certains des responsables. Comme l’a prouvé l’affaire Demjanjuk, les preuves d’identification ne suffisent pas à elles seules. Vous avez besoin de documents, de photographies et de preuves médico-légales provenant de lieux de crime pour vous aider à monter un dossier qui convaincra un jury au-delà de tout doute raisonnable.Selon un nouveau livre examinant le bilan du Royaume-Uni en matière d’enquête sur les quelque 400 collaborateurs nazis qui ont fui vers la Grande-Bretagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale, même après l’adoption de la loi sur les crimes de guerre en 1991, les avocats du gouvernement étaient toujours fortement influencés par Demjanjuk. cas. Le livre, Refuge sûrde Jon Silverman et Robert Sherwood, cite un conseiller principal du Trésor, Sir John Nutting : « Une chose qui était absolument claire pour nous dès le début était que nous n’allions pas poursuivre une affaire qui dépendait de l’identification. »Comme le Observateur Comme l’a souligné ces dernières semaines, le Royaume-Uni a encore des affaires en suspens concernant les crimes de guerre nazis. Sur l’île anglo-normande d’Aurigny, occupée par les nazis pendant cinq ans après leur invasion en juin 1940, la vérité sur le nombre de personnes mortes dans les camps de travail nazis sur l’île n’a pas encore été établie, après des allégations selon lesquelles les autorités britanniques auraient délibérément dissimulé l’ampleur des atrocités commises. Une enquête gouvernementale a été ouverte, sous la direction de l’ancien ministre conservateur Eric Pickles, pour examiner les preuves.Près de 80 ans se sont écoulés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il n’y aura plus de procès contre les criminels de guerre nazis présumés, mais les historiens et les chercheurs estiment qu’il reste encore d’importantes leçons à tirer sur la meilleure manière d’utiliser la loi pour traduire en justice d’autres criminels de guerre.Il y a, à mon avis, un écart trop grand entre ce que nous savons et ce que nous pouvons prouver pour qu’une poursuite aboutisse.Gavin Ruxton, ancien procureur fiscalIl est trop tard pour ceux comme ma grand-mère, Ilse Cohn, qui a été assassinée en Lituanie en novembre 1941 par un escadron de la mort nazi sous le commandement du colonel SS Karl Jäger. Il faisait partie des centaines de milliers d’hommes et de femmes qui n’ont jamais été poursuivis pour les rôles qu’ils ont joués pendant l’Holocauste. (Il fut finalement arrêté en 1959 mais se suicida en détention avant de pouvoir être traduit en justice.)Il est également trop tard pour les descendants de toutes les victimes d’Harijs Svikeris, un officier supérieur de la police auxiliaire de sécurité lettone, installé à Milton Keynes après la guerre et qui n’a jamais été poursuivi.Ou encore pour les victimes d’Anton Gecas, un ancien auxiliaire de police lituanien installé à Edimbourg dans les années 1940 et dont l’ancien procureur fiscal Gavin Ruxton, cité dans Refuge sûr, a déclaré : « Je n’ai aucun doute sur le fait que… Anton Gecas est un criminel de guerre, mais je crains d’être également convaincu que nous ne pouvons pas prouver une accusation pertinente contre lui devant un tribunal pénal. Bien qu’il soit possible d’établir ses activités en temps de guerre à la satisfaction des historiens… il y a, à mon avis, un fossé trop grand entre ce que nous savons et ce que nous pouvons prouver pour qu’une poursuite judiciaire aboutisse.Trouver un moyen de combler ce fossé est le défi auquel sont désormais confrontés tous les enquêteurs et avocats chargés des crimes de guerre. Robin Lustig est un ancien présentateur de The World Tonight sur BBC Radio 4 et de Newshour sur BBC World Service.Avez-vous une opinion sur les questions soulevées dans cet article ? Si vous souhaitez soumettre une lettre de 250 mots maximum pour qu’elle soit prise en compte pour publication, envoyez-la-nous par e-mail à [email protected]
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