Customize this title in french Il existe une voie pour sortir de cet enfer Israël-Gaza – un intermédiaire sera crucial pour la tracer | Simon Jenkins

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TLe journaliste de la BBC était agressif. Comment le Qatar pourrait-il accueillir des représentants du Hamas pendant le conflit actuel entre Israël et Gaza ? Le responsable qatari a patiemment expliqué que son pays avait longtemps joué le rôle d’intermédiaire. Il organisait des échanges de prisonniers, de l’aide humanitaire et des initiatives de paix. Il a négocié les récents retours d’otages israéliens et américains. Elle a joué un rôle de médiateur dans les conflits en Afghanistan, au Tchad, en Libye et au Soudan. Le défi de la BBC aurait pu être : pourquoi ces médiations échouaient-elles souvent ? Mais non : cela impliquait qu’elles étaient inappropriées.

S’il doit désormais y avoir une issue au conflit Israël/Gaza, il faudra des intermédiaires, comme c’est presque toujours le cas dans ces guerres. Cette année marque le 50e anniversaire des accords de Paris qui ont mis fin à la guerre du Vietnam. Il s’agit du 30e accord d’Oslo qui a instauré la paix, pour un certain temps, entre Israël et la Palestine sous les auspices norvégiens.

Tôt ou tard, quelqu’un devra tracer une voie pour sortir de l’enfer, lorsque les combats sur le terrain se retrouvent dans une impasse et lorsque la politique interne des parties en conflit rend les négociations bilatérales impensables. Des rumeurs courent selon lesquelles ce moment pourrait approcher en Ukraine, où l’espoir résiderait désormais dans la Turquie, l’Arabie Saoudite et, de manière plus énigmatique, dans la Chine.

Un obstacle se trouve souvent chez les alliés puissants, heureux d’apporter leur soutien à leur camp favori contre un ennemi commun. Ces guerres par procuration, menées par les États-Unis en Ukraine et la Russie en Syrie, deviennent plus insolubles lorsque ces alliés n’ont que de l’argent à perdre en combattant et un statut à perdre en reculant. Le rôle post-impérial tant vanté de l’Occident en tant que gendarme mondial s’est pratiquement effondré au cours d’interventions successives ratées.

L’une des tragédies de la diplomatie d’après-guerre a été la disparition de l’ONU en tant qu’artisan de la paix. Son HCR et d’autres agences ont travaillé courageusement et sans relâche dans un rôle humanitaire. Mais le choc brutal des têtes nécessite une combinaison particulière de détachement et de détermination. Bien que traditionnellement le rôle de pays comme la Suisse ne joue aucun rôle dans la lutte, celui-ci peut également incomber à une grande puissance bien dirigée. Les États-Unis ont apporté à Israël et à l’Égypte une période de paix à Camp David en 1978 et ont négocié la fin de la guerre en Bosnie à Dayton en 1995. Ni l’une ni l’autre ne s’est avérée durable, mais ce n’était pas la faute des artisans de la paix.

Le rôle de la médiation est de rendre plausible un cessez-le-feu et obscène la reprise de la guerre. Il s’agit de suspendre la nécessité de combattre alors que les objectifs de la guerre sont censés être recherchés autour de la table des négociations. Ce tableau doit être acceptable pour les deux parties. L’hôte doit être impartial dans la tâche la plus difficile de la médiation, rendant la douleur du compromis préférable à celle de la guerre.

Ce qui est épouvantable aujourd’hui comme tout au long de l’histoire, c’est qu’un tel compromis ne semble acceptable que s’il est alimenté par l’épuisement provoqué par les massacres et la destruction. Le moment du Qatar est sûrement venu.

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